dimanche 4 décembre 2016

250 RAISONS D'AIMER LE CINÉMA (31-40)

31. Rêver à l'adaptation de son roman.


32. Ennio Morricone.
Le maestro n'est pas seulement le compositeur des bandes originales absolument essentielles des films de Sergio Leone, il est aussi l'auteur d'autres musiques indispensables, qu'il est inimaginable de lister ici. Ne vous privez pas du bonheur de les (ré)entendre :







35. Ennio Morricone et Sergio Leone.
Mais les plus inoubliables restent celles qu'il a composé pour son ami Sergio Leone, qui disait de Morricone qu'il n'était pas son musicien, mais son scénariste. 
N'importe quelle musique, n'importe quelle scène aurait mérité sa place ici, je choisis la première qu'ils ont "chorégraphiée" - le mot n'est pas trop fort - ensemble :



34. Truman trouve enfin la sortie de sa prison.
The Truman Show, de Peter Weir (1998).



35. "You killed my father, prepare to die." avec l'accent espagnol.
The Princess Bride, de Rob Reiner (1987)


36. "You killed my father ? Big mistake." avec l'accent autrichien.
Last Action Hero, de John McTiernan (1993)



37. Les tics du visage de Takeshi Kitano.



38. Le jour où on comprend, après avoir vu Rio Bravo cent fois depuis qu’on est môme, pourquoi John Wayne, après avoir pris Angie Dickinson dans ses bras pour l’emmener dans sa chambre, se lève le lendemain matin en souriant, content de lui et coupe sans arrêt la parole à Dean Martin, épuisé de sa nuit blanche et tourmentée.
C'est parce qu'il l'a baisée !

39. Tennessee Williams par Richard Brooks, James Ellroy par Curtis Hanson, Bruce Springsteen par Sean Penn, William Shakespeare par Kenneth Branagh, Victor Hugo par Walt Disney.







40. Alfred Hitchcock par Brian De Palma, Steven Spielberg par J.J. Abrams, Sergio Leone par Quentin Tarantino.
L'héritage de Spielberg saute aux yeux dans cette histoire de gosses à vélo qui aident un alien (beaucoup plus hostile que E.T.) à rentrer chez lui. Le mogul à casquette ne s'y est pas trompé et il adoube son successeur en produisant le film.



On a souvent reproché à Brian De Palma de trop s'inspirer d'Hitchcock, voire de se contenter de le copier. On a tort. De Palma a simplement trouvé chez le maître du suspense un écho à ses propres obsessions (le voyeurisme, la dualité de l'identité, les faux-semblants...) et un modèle virtuose à ses ambitions visuelles.
De Pulsions (où un tueur se déguise en femme pour frapper) à Body Double (où un acteur de série Z observe presque malgré lui sa voisine au téléscope), Brian De Palm a poussé le hitchcockisme dans ses recoins les plus pervers et les plus nauséabonds. Plus fils spirituel que plagieur, donc.


Quentin Tarantino s'est toujours déclaré fan de Sergio Leone. C'est flagrant dans l'inoubliable scène de duel entre Oren Ishii et The Bride de Kill Bill, vol 1. Les bruits, l'attente, les regards, la tension, c'est tout Leone. Ce n'est pourtant pas Ennio Morricone à la musique, mais le splendide (et inattendu) Don't Let Me Be Misunderstood par Santa Esmeralda :







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