lundi 20 juillet 2020

Top 10 - Les meilleures reprises metal

10. My Sharona par HAMMERFALL, reprise de THE KNACK (1979)


9. Lay All Your Love On Me par HELLOWEEN, reprise de ABBA (1980)


8. Maniac par AVANTASIA, reprise de MICHAEL SEMBELLO (1983)



7. Push It To The Limit par BATTLE BEAST, reprise de PAUL ENGEMANN (1980)


6. Surfin' USA par BLIND GUARDIAN, reprise des BEACH BOYS (1963)


5. It's A Sin par GAMMA RAY, reprise des PET SHOP BOYS (1987)


4. I Only Wanna Be With You par VOLBEAT, reprise de DUSTY SPRINGFIELD (1963)


3. In The Air Tonight par AXEL RUDI PELL, reprise de PHIL COLLINS (1981)

2. Wuthering Heights par ANGRA, reprise de KATE BUSH (1971)


1. The Sound Of Silence par DISTURBED, reprise de SIMON & GARFUNKEL (1966)


vendredi 17 juillet 2020

TOP 10 - Les disques qui ont changé ma vie (dans l'ordre chronologique de découverte)

1. Emilie Jolie, par Philippe Chatel (1980)
Mon premier pop-opéra : l'écriture est de bout en bout d'une inspiration et d'une classe folles, chaque chanson offerte à son interprète comme un cadeau du ciel, Henri Salvador est impérial, au chant et à la narration, et l'histoire, aussi classique soit-elle (aidée par la petite fille, la sorcière cherche à devenir une princesse), est un hymne rêvé à l'enfance comme chemin fabuleux vers la plus grande aventure : grandir.


2. Il était une fois dans l'Ouest, par Ennio Morricone (1968)
Ma première bande originale d'Ennio Morricone, découverte sur les fulgurantes images du film, dans un cinéma presque désert, à dix ans, avec mon père. Ces deux heures et demi dans ce Far West magnifié me subjuguent et me marquent à jamais, sans que je ne comprenne rien à l'histoire ni à ce qui m'arrive, et l'album tournera sans s'arrêter sur la platine vinyle, puis dans le lecteur de cassettes, puis dans le lecteur CD, et dans le lecteur MP3.




3. Non homologué, par Jean-Jacques Goldman (1985)
Ce n'est évidemment pas l'album de ma découverte de la chanson française, mais c'est le vrai premier coup de foudre (en français dans le texte). "Je te donne", sorti l'année de mes huit ans, et classé n°1 au Top 50 pendant huit semaines d'affilée, me parle à tel point que j'en pleure littéralement quand il cède sa place au sommet. Le 45 tours, pour me consoler, puis l'album en cassette, avec "Je marche seul", "La vie par procuration", et le merveilleux "Pas toi", avant le futur chef-d'oeuvre "Entre gris clair et gris foncé" (1987).


4. Phantom Of The Paradise, par Paul Williams (1974)
Première rencontre avec ce qu'on appelle aujourd'hui le classic rock : Paul Williams y écrit une collection de chansons comme un véritable instantané du rock des vingt dernières années, et des vingt prochaines. Du rockabilly à la surf music, du piano bar au shock-rock, la bande originale de "Phantom Of The Paradise" est à l'image du film qu'elle accompagne, colore et transcende : un chef-d'oeuvre baroque, délirant, protéiforme et totalement maîtrisé.




5. Blaze Of Glory, par Jon Bon Jovi (1990)
La troisième rencontre musicale décisive (après Ennio et Jean-Jacques) : Jon Bon Jovi. Là encore par le biais d'un film, puisque "Blaze Of Glory" est un disque inspiré par le western méconnu (mais très bon) "Young Guns 2", et c'est mon fast pass vers le Melodic Rock.







6. Dr. Feelgood, par Mötley Crüe (1989)
Et puis viennent les sales gosses de Mötley Crüe, leurs tatouages, leurs bandanas, leurs cuirs, leurs jeans déchirés, leurs bottes à talons hauts, leurs choristes à gros seins et bas résille, leurs clips dans les boîtes de strip-tease, sur les Harleys, dans les bas-fonds d'un Hong-Kong de bazar, dans un univers post-apo fauché, sur un circuit de F1, en sky-diving... Et la musique dans tout ça ? Pas géniale, mais exactement ce qu'il me faut pour entrer de plain-pied dans le Hard Rock.



7. Trash, par Alice Cooper (1989)
Le malin Alice Cooper aura laissé son empreinte infernale sur tous les styles rock à la mode depuis 60 ans. Dans les années 80, il vend son âme à l'Archange du hit Desmond Child, qui lui promet en échange le meilleur des albums hard rock tendance mélodies au c(h)œur gros comme ça.






8. Edge Of Thorns, par Savatage (1993)
Piano, guitares, pochette, voix, paroles, tout me touche en plein cœur : c'est ma découverte du Power Metal, du Heavy Metal, du Metal Symphonique, du Metal Progressif, oui, oui, de tout ça à la fois, parce Savatage, c'est tout ça à la fois, et plus encore. Rétrospectivement, le plus fondamental de ce top.






9. Master Of The Rings, par Helloween (1994)
Mon premier coup de cœur speed-metal. En réalité, ce n'est plus vraiment (ou pas encore à nouveau) du speed-metal, ce "Master Of The Rings" étant finalement plutôt tranquille pour les citrouilles, qui avaient fait plus fort et plus vite avant le départ de Kai Hansen. Mais c'est quand même le porte d'entrée vers Gamma Ray et le "vrai" Helloween des "Keeper Of The Seven Keys".





10. Holy Land, par Angra (1996)
Le mariage inattendu et inespéré du speed metal, de la musique classique et la musique traditionnelle brésilienne : ça s'appelle du Metal Progressif, mais c'est surtout de la créativité sans limite. Un chef-d'oeuvre indépassable, même par le groupe lui-même.







Bonus


11. Imaginaerum, par Nightwish (2012)
Ma découverte tardive du Metal Symphonique, créé par le démiurge taciturne Tuomas Holopainen, transcendé par la diva Tarja Turunen, immortalisé par la gracile Annette Olzon, et déifié par la Valkyrie Floor Jansen.

vendredi 10 juillet 2020

TOP 10 - Les plus belles musiques-pas-westerns d'Ennio Morricone

10. Frantic

Urbain, embrumé et nocturne, le réveil hébété d'un mauvais rêve.











9. Kalidor

Formidable mélange de western et de Carmina Burana.











8. The Thing

Inhumaine, hantée et glaciale, et donc parfaite pour un film terrifiant d'horreur organique et sans espoir.










7. I... comme Icare

La réponse de Morricone/Verneuil au "Z" de Theodorakis/Costa-Gavras : même souffle lyrique, même fatalité tragique.










6. Queimada

Percussions africaines et orgue d'église entremêlés, le mot "abolição" scandé comme une prière douloureuse, le thème de Queimada est le cri d'espoir toujours déçu des opprimés de tous les temps.








5. 1900

Le souffle épique et implacable de l'Histoire en marche : injustice, espoir, trahison, rédemption, tout se retrouve dans le thème.










4. Il était une fois en Amérique

Souvenirs d'enfance salis, rêves de pouvoir noyés dans le sang et la culpabilité, amour volé et amitié insensée, le score de l'ultime film de l'ami Sergio est comme un testament : ceux qui meurent ne laissent que du chagrin et des regrets à ceux qui ne voulaient pas leur survivre.







3. Le professionnel

Quatre notes sur un violon, une mélodie au clavecin, simple à pleurer, des battements de cœur à la caisse claire, "Chi Mai" est au drame policier ce que le thème de "Jaws" est au film de monstre marin : la musique limpide de la mort sans échappatoire.








2. Mission

Tribal, religieux, héroïque, désenchanté, le score de Mission est la musique de l'innocence sacrifiée et du paradis perdu.










1. Les incorruptibles

Le thème d'Al Capone, parfaite illustration de la vanité cruelle et ombrageuse du gangster, l'ouverture en rythme piano/percussions, saccadé comme une rafale de mitraillette, le "Death Theme", sublime de déchirement et de fatalité, le thème final, courage et désillusion à la fois, tout fait du score des Incorruptibles le chef-d'oeuvre d'Ennio Morricone.