jeudi 30 novembre 2017

25 RAISONS D'AIMER LE METAL (Préparation) - Révision du matériel

L'outil indispensable au Metal, c'est la guitare électrique. Et le célèbre modèle V en est une belle illustration.
Passage en revue des différents fabricants de V, pour jouer au jeu des sept différences :

GIBSON

BC RICH

LTD

ESP
JACKSON

DEAN

Et pour finir, le magnifique modèle Double Neck de DEAN :






mercredi 29 novembre 2017

25 RAISONS D'AIMER LE METAL (Prologue) - Comprendre le metal avec le chevalier, la princesse et le dragon


HEAVY METAL : Le chevalier arrive sur une Harley Davidson, tue le dragon, boit quelques bières et baise la princesse.

POWER METAL : Le chevalier arrive sur une licorne blanche, parvient à déjouer les plans du dragon, sauve la princesse et lui fait l’amour dans une forêt enchantée.

THRASH METAL : Le chevalier arrive, se bat contre le dragon, sauve la princesse et la baise.

SPEED METAL : Chevalier-tue-dragon-sauve-princesse-la-baise.

HARD ROCK : Le chevalier arrive en short avec une casquette. La princesse se casse dégoutée.

BLACK METAL : Le chevalier arrive, tue le dragon et boit son sang, baise la princesse et boit son sang, puis la sacrifie à Satan.

SYMPHONIC BLACK METAL : La même chose mais en finesse.

HAIR METAL : Le chevalier arrive avec une coiffure 80’s, envoie un baiser à la princesse et se fait croquer par le dragon.

FOLK METAL : Le chevalier arrive avec des amis flutistes et violonistes, le dragon s’endort, il sauve la princesse et l’épouse.

METAL-INDUS : Le chevalier arrive en pantalon cuir sous un imperméable vinyle, attache le dragon en tenue de bondage, l’insulte en allemand et s’en sert comme d’un lance-flamme pour incendier le château, pendant que la princesse, en minijupe immaculée, chante en haut de la tour.

DEATH METAL : Le chevalier arrive, tue le dragon, baise la princesse et la tue.

BRUTAL DEATH : Le chevalier arrive, tue le dragon, tue la princesse et la baise.

GOTHIC METAL : Le chevalier arrive et tue le dragon. La princesse tombe amoureuse de lui, il l’épouse en grandes pompes, le roi lui donne son royaume, il est le héros du peuple, il se suicide sans qu’on sache pourquoi.

DOOM METAL : Le chevalier arrive et se suicide. Le dragon mange son corps et la princesse.

GOTHIC METAL A CHANTEUSE : Elle charme le dragon par son chant, arrive devant la princesse, lui pique sa robe, lui pique sa place et attend que le batteur de son groupe vienne la délivrer.

ALTERNATIVE METAL : Le chevalier arrive, refuse de faire partie du système, dit “fuck you!” à la princesse et repart.

VIKING METAL : Le chevalier arrive en bateau, tue le dragon avec une hache à deux mains, le cuit, le mange, viole la princesse et brûle le château.

PROGRESSIVE METAL : Le chevalier arrive avec une guitare et joue un solo de 26 minutes, le dragon se tue lui-même par ennui, le chevalier arrive près du lit de la princesse, joue un autre solo, la princesse s’enfuit et va chercher le chevalier heavy metal.

ATMOSPHERIC METAL : Les écailles du dragon reflètent la lumière de la Lune, la princesse est à son balcon et jette un regard mélancolique au loin, l’air souffle doucement dans les arbres de la forêt. Pas de chevalier.

GLAM METAL : Le chevalier arrive en retard après s’être looké pendant 3 heures, entre pendant que le dragon se tord de rire à sa vue, vole le maquillage de la princesse et peint les murs du château en rose.

GRIND METAL : Le chevalier arrive, crie quelque chose de parfaitement incompréhensible pendant 2 minutes et repart.

GORE METAL : Le chevalier arrive, tue le dragon en répandant ses entrailles devant le château, baise la princesse et la tue, rebaise le corps mort, tranche son estomac pour en bouffer les tripes, rebaise la carcasse une troisième fois, brûle le cadavre et le rebaise une dernière fois.

NEO METAL : Le chevalier arrive, il flippe quand il voit le dragon alors il reste devant les douves, en faisant des gestes obscènes à la princesse. Puis il repart dans la forêt se masturber.

TRUE BLACK METAL (A L’ANCIENNE) : Le chevalier arrive bourré, vomit dans les douves. Sacrifie la princesse et commence à draguer lourdement le dragon.

TRUE BLACK METAL (NOUVELLE VAGUE) : Le chevalier arrive et commence à expliquer au dragon qu’il n’a rien compris et qu’il est pas “evil”. Il bute la princesse parce qu’elle l’a interrompu. Le dragon, exaspéré, le bouffe malgré ses bracelets à piques. Et pis, faut pas faire mal aux dames, non, faut pas. (on peut être dragon et gentleman, bigre)

WHITE CHRISTIAN METAL : Le chevalier est vierge, le dragon est vierge, la princesse est vierge, et finiront tous trois sur le bûcher

vendredi 3 novembre 2017

SOIRÉE 2 FILMS (8) - Concept "Clint Réalisateur"

1) "Le retour de l'Inspecteur Harry"
Quatrième épisode de la saga, et le seul réalisé par Clint himself, qui ne voulait plus jouer le rôle, mais qui a pourtant proposé le projet à Warner, alors en difficulté financière, pour renflouer les caisses - quelle classe, ce Clint !
On reconnaît le style du maître dans l'histoire bien dark de femme violée et vengeresse, qui joue du revolver sur ses agresseurs et en prend aussi plein la gueule pendant la poursuite finale - séquence étonnante dans un carrousel désaffecté qui prend des allures assez cauchemardesque -, le féminisme un peu sadique de Clint n'étant un mystère pour personne ! Masochisme bien connu aussi, puisque, comme souvent dans ses réalisations, il passe aussi lui-même un sale quart d'heure entre les mains des trois brutes bien déchaînées, il en perd même son fameux Magnum 44 !
Heureusement, la légende controversée du justicier réac est bien entretenue par les séquences un peu gratuites, mais toujours réjouissantes, de défourraillage sur voyous, et surtout, la réplique culte : "Go ahead, make my day."
Un bon Clint, un bon Inspecteur Harry, un peu vieillot, mais sympa.

2) "Josey Wales, hors-la-loi"
Les avis sont partagés sur le plus beau western de Clint.
Pour rappel : L'homme des hautes plaines en 1972, très inspiré des Sergio Leone, mais poussé un peu plus loin dans le sadisme et le mystère du personnage ; Josey Wales, hors-la-loi en 1976, destiné à Philip Kaufman, mais remercié par la Warner et remplacé au pied levé par Clint après quelques jours de tournage ; Pale Rider en 1985, avec Clint en prêcheur fantomatique ; Impitoyable en 1992, ultime testament du réalisateur au genre.
Bon, ils sont tous essentiels dans la carrière de Clint, et pour le western en général.
Alors, le plus beau ?
Alors, pour moi, c'est Pale Rider, voilà. Mais aujourd'hui, parlons de Josey Wales.
Ça commence comme une histoire de vengeance classique : une bande de nordistes sanguinaires assassine la femme et le fils du fermier Josey Wales, incendie sa ferme et le laisse pour mort, le visage ouvert en deux d'un coup de sabre. À son réveil, Wales n'est plus que le fantôme de lui-même, il apprend à tirer, s'engage dans l'armée confédérée et massacre du yankee en espérant tomber un jour sur ses agresseurs.
Classique, mais efficace.
D'accord, sauf que ça, c'est seulement le premier quart d'heure.
Parce que, là-dessus, la guerre prend fin, et les confédérés doivent déposer les armes.
Ce que Josey Wales refuse de faire. Et de soldat impitoyable, il devient hors-la-loi recherché et mis à prix.
Et c'est à ce moment que le vrai film commence, et c'est une drôle d'histoire, au bon sens du terme. Poursuivi d'un peu partout, Josey Wales ne s'enfuit pas vraiment, ne cherche pas vraiment à éviter les ennuis, et n'essaie pas vraiment de s'en sortir vivant. Et, en plus, ramasse malgré lui sur son chemin tous les rebuts et les laissés-pour-compte d'une société déchirée qui tente tant bien que mal d'oublier et de se reconstruire : un vieux chef indien malicieux et désabusé, une Indienne violentée, maladroite et obstinée, une jeune fille et sa grand-mère, seules rescapées d'une famille de pèlerins massacrés par les Comancheros, et quelques piliers du dernier bar d'une ville-fantôme. Et c'est cette bande de loqueteux déracinés, qui, entre deux flinguages, va redonner à Josey un désir de paix qu'il croyait éteint en lui.
Et une nouvelle famille à protéger.
Bref, une sorte de conte biblique déguisé en western, comme Clint les affectionne.