vendredi 27 décembre 2013

SetList Idéale Iron Maiden HellFest

Tous les espoirs sont permis concernant la setlist de Iron Maiden le 20 juin 2014. Pour mille raisons :
- 103 passages en France depuis 1980 ; ça remet en perspective le côté "phénoménal" de l'événement : donc pas besoin de n'attendre que des classiques, le public français les connaît bien ;
- l'alternance tournée promo/tournée best of que Maiden propose depuis 10 ans maintenant joue en notre faveur : le concert de juin dernier était un "best of", et pas de nouvel album en vue d'ici juin prochain : tout est possible ;
- Maiden est attendu au HellFest depuis tellement longtemps qu'on est en droit d'espérer des surprises, vieilleries, raretés, à l'image de cet inattendu "Afraid To Shoot Strangers" en juin 2013. Et pourquoi pas des titres du fabuleux "A Matter Of Life And Death", systématiquement laissé de côté depuis 2006 ?
En attendant le verdict, voilà ma setlist idéale pour juin prochain, des vieux classiques, des merveilles d'aujourd'hui, des raretés, des perles oubliées :
1. The Loneliness Of The Long Distance Runner (ma préférée du moment)
2. The Trooper (un classique direct en pleine face)
3. Dance Of Death (Janick Gers au sommet de son inspiration et de sa bougeotte)
4. Blood Brothers (le meilleur de Steve Harris)
5. Wasted Years (rien que pour l'intro)
6. Face In The Sand (la rareté du concert)
7. Fear Of The Dark (impossible de s'en passer)
8. Brave New World (le morceau de la Résurrection)
9. Hallowed Be Thy Name (le classique des classiques)
10. Childhood's End (l'autre rareté)
11. Paschendale (du pur Adrian Smith)
12. The Evil That Men Do (une évidence)
13. For The Greater Good Of God (pitié, oui, celle-là)
14. The Clairvoyant (classique oublié)
15. Afraid To Shoot Strangers (mon premier coup de coeur Maiden)
16. When The Wild Wind Blows (la seule perle du dernier album (solo de Bruce Dickinson ;) de Maiden)

Rappels :
17. Caught Somewhere In Time
18. Sign Of The Cross (le meilleur morceau de Maiden période Blaze Bayley (ou toutes périodes confondues ? ;)

Finalement, ce sera un concert "Maiden England", morceaux pré '88 uniquement, avec un ^petit cadeau "Fear Of the Dark" (1992), mais aussi un faux espoir de "Afraid To Shoot Strangers", annoncé par erreur par Dickinson... 

1. Moonchild
2. Can I Play With Madness
3. The Prisoner
4. 2 Minutes To Midnight
5. Revelations
6. The Trooper
7. The Number Of The Beast
8. Phantom Of The Opera
9. Run To The Hills
10. Wasted Years
11. Seventh Son Of A Seventh Son
12. Fear Of The Dark
13. Iron Maiden

Rappels :
14. Aces High
15. The Evil That Men Do
16. Sanctuary

En 2018, cependant, quelques perles et raretés que j'espérais :

1. Aces High
2. Where Eagles Dare
3. 2 Minutes To Midnight
4. The Clansman
5. The Trooper
6. Revelations
7. For The Greater Good Of God
8. The Wicker Man
9. Sign Of The Cross
10. Flight Of Icarus
11. Fear Of The Dark
12. The Number Of The Beast
13. Iron Maiden

Rappels :
14. The Evil That Men Do
15. Hallowed Be Thy Name
16. Run To The Hills


lundi 23 décembre 2013

Petit Livre (Melodic & Metal) Rock

Puisque Hervé Bourhis dans son (formidable) Petit Livre Rock oublie soigneusement (quand il ne s'en moque pas ouvertement) le melodic rock et le hair metal et plus généralement tout ce que j'aime le plus au rock, voilà mes dessins pour mon Petit Livre Rock à moi.


1977
Une gargantuesque et tonitruante chauve-souris surgit de l'enfer 
et trouve le paradis à la lumière du tableau de bord



mercredi 25 septembre 2013

HEROS : John Wayne

On peut lui reprocher de n'avoir jamais interprété que son propre rôle, celui de l'homme bougon, coriace et solide qu'il semblait être dans la vraie vie, on peut lui tenir rigueur de ses infâmes prises de position radicales et conservatrices, participant avec enthousiasme à la chasse aux communistes et clamant la justesse quasi divine de l'intervention américaine au Nord-VietNam. On a raison.
Mais qu'il personnifie la rage et la colère dans la Prisonnière du désert, l'héroïsme déchu dans L'homme qui tua Liberty Valance, l'humanisme sacrifié dans Le massacre de Fort-Apache, la douleur et la résignation dans Le dernier des géants, John Wayne, s'il joue toujours John Wayne, en exprime monumentalement toutes les émotions.

lundi 26 août 2013

Robots, cyborgs & Aliens : Size Does Matter


Depuis le 12 juillet 2013, Michael Bay doit se sentir tout petit.
Parce que deux ans plus tôt, un producteur hollywoodien a proposé de faire un film qui ferait ressembler Optimus Prime à Buzz l'éclair.
Et que Guillermo Del Toro, le créateur du tragique et poétique Labyrinthe de Pan a relevé le défi.
En enfin, que là où Bay prenait un quart du film pour réveler ses robots aliens, Del Toro fait surgir un gigantesque monstre de l'eau au bout de cinquante secondes de pellicule.
Absolument titanesque visuellement, Pacific Rim repousse les limites du gigantisme des blockbusters au risque de faire tourner la tête du spectateur un peu sujet au vertige. Ce n'est pas mon cas, et je reste totalement sous le choc de ces visions délirantes d'un cinéaste halluciné.






samedi 10 août 2013

L'ALBUM DE LA SEMAINE (21) : "What About Now" - BON JOVI


On peut reprocher ce qu'on voudra à Bon Jovi (et certains s'en donnent à coeur joie), mais certainement pas de se reposer sur ses lauriers. Pas question pour BJ de jouer en concert l'intégralité d'un album mythique vieux de trente ans, ni de sortir un album de reprises ou un best of tous les deux ans.
Depuis la fin de l'âge d'or (que j'estime entre 1986 et 1994), et plus précisément depuis la rencontre décisive avec le producteur John Shanks (2005), BJ a (re)trouvé le son rock qui lui convient et dont il semble ne plus jamais vouloir se défaire : en quatre albums, dont un dispensable (le countrysant "Lost Highway") et un essentiel ("Have A Nice Day"), les quatre du New Jersey se sont réinventés une identité musicale personnelle et attachante, faite de mélodies accrocheuses et généreuses, un peu plus désenchantée qu'autrefois mais toujours optimiste, à l'image de ce "What About Now".

mercredi 7 août 2013

dimanche 7 juillet 2013

L'ALBUM DE LA SEMAINE (21) : "The Mystery Of Time " - AVANTASIA

Chef d'oeuvre.
Oui : chef d'oeuvre.
Et j'ai pris le temps avant de l'écrire.
Acheté en pré-commande sur Amazon. Ecouté deux fois par jour (au moins) depuis lors.
Autant dire que le mot n'est pas ici employé à la légère.
Avec ce nouvel album, Tobias Sammet parvient encore une fois à surpasser le précédent que l'on croyait intouchable, et ce, pour plusieurs raisons :
- Aussi cohérent, épique et ambitieux, et peut-être plus lumineux, que le tourmenté "The Wicked Symphony", "The Mystery Of Time" touche encore en plein coeur, en alternant metal mélodique direct ("The Watchmaker's Dream", "Dweller In A Dream", "Invoke The Machine"), morceaux de bravoures ("Black Orchid", "Savior In The Clockwork"), et ballades musclées ("Sleepwalking", "What's Left Of Me")
- Ca joue plus vite : trois titres rapides, et un fulgurant "Where Clock Hands Freeze" ensorcelé par l'ange déchu Michael Kiske, qui illumine aussi presque tout "Dweller In A Dream" ! Double Kiske sur cet album, du jamais vu depuis les "Metal Opera" !
- Tobias Sammet a encore des idées neuves d'écriture (le pre-chorus au piano de "Invoke The Machine")
Un dernier mot sur les guests : tous nouveaux venus (à l'exception de l'indispensable Kiske), ils font souffler, si besoin était, un vent nouveau sur Avantasia, en particulier le rugueux Ronnie Atkins, tout de rage et de puissance sur "Invoke The Machine"
Seul faiblesse de l'album, le morceau de conclusion "The Great Mystery", un peu long à prendre son envol (et c'est dommage car la fin, plus instrumentale et pleine d'éclat, est très réussie).

mercredi 26 juin 2013

L'ALBUM DE LA SEMAINE (20) : "Steel" - BATTLE BEAST

Avec ses textes génialement ineptes (""Shake the world with metal, shake the world with steel"), sa chanteuse possédée capable de dépecer et dévorer Doro Pesch (et sans doute Rob Halford), ses compos bourre-pif, ses claviers fiers et furieux, ses riffs telluriques et ancestraux, Battle Beast est un genre de Strato-nowar (ou de Mano-varius) assumé et sans complexes. Et ma révélation de 2013 !

mercredi 1 mai 2013

L'ALBUM DE LA SEMAINE (19) : "Straight Out Of Hell" - HELLOWEEN

Pour commencer, la bonne nouvelle : un formidable "happy tunes" à la Michael Weikath comme il n'en avait plus écrit depuis "All Over The Nations" ("Years"). Ensuite, la encore meilleure nouvelle : ce n'est pas la seule bonne nouvelle de ce Straight Out Of Hell !
D'abord, ça rejoue (enfin) vite ! Pas moins de qautre titres rapides ("World Of War", "Far From The Stars", Church Breaks Down", "Make Fire Catch The Fly"), là où 7 Sinners n'en offrait qu'un demi !
Ensuite, les (nombreuses) compos bouche-trous du sympathique Markus Grosskopf sont encore de très bonnes surprises, au point que ça va en devenir une habitude, comme si le bassiste devenait finalement un véritable pilier de l'écriture des citrouilles !
Enfin, le groupe fait preuve d'une réelle audace en mettant en avant le complexe et risqué "Nabataea" alors que le single Hello-classique "Waiting For The Thunder" semblait s'imposer comme toujours.

Ceci dit, il ne s'agit par pour autant d'un grand album d'Helloween, la fin des ambitions et de l'inspiration ayant été quasi-explicitement annoncée par le réchauffé Keeper Of The Seven Keys, The Legacy, habile et payante opération médiatique, mais plantage musical embarrassant. 
Mais ne boudons pas notre plaisir, ce Straight Out Of Hell reste un album solide, cohérent et enlevé.
A défaut d'être mémorable.

mercredi 20 février 2013

L'ALBUM DE LA SEMAINE (18) : "Euphoria" - DEF LEPPARD

C'est l'album du grand retour pour Def Leppard, après le moment d'égarement du plutôt réussi mais très expérimental Slang.
Tout est là pour annoncer les retrouvailles : le titre en référence quasi explicite aux mythiques Pyromania et Hysteria, la patte de Mutt Lange sur quelques morceaux (notamment le fabuleux "Promises"), une petite soeur à "Have You Ever Needed Someone So Bad?" (la ballade magique "Goodbye"), un epic-classic ("Paper Sun").
La plus grande réussite de l'album ? Le frissonnant "To Be Alive", écrit à l'écart du groupe par le (plus si) nouveau venu Vivian Campbell, mais tellement leppardisé par ses compères qu'il ne peut plus échapper à quiconque que Def Leppard détient le bien le plus précieux de tout groupe essentiel : le style.

lundi 11 février 2013

L'ALBUM DE LA SEMAINE (17) : "Gutter Ballet" - SAVATAGE



Précurseur du futur chef d'oeuvre Streets : A Rock Opera, Gutter Ballet n'est pas pour autant un brouillon ni un coup d'essai. A la croisée de ses chemins, Savatage puise ici dans son power metal le plus efficace ("Of Rage and War", "She's In Love") avant de s'autoriser à inventer le metal opératique unique qui construira sa légende. A ce titre, le morceau "Gutter Ballet", stupéfiante alliance de piano possédé, de rythmique sauvage et de solo désenchanté, est une merveille intemporelle.
Et encore et toujours la voix ultime du metal : Jon Oliva, pas encore Mountain King mais déjà au sommet de sa puissance et de son inventivité vocale.