vendredi 25 décembre 2015

CALENDRIER DE L'AVENT (BONUS) : "Samson And Delilah" - SHIRLEY MANSON

Summer Glau joue décidément de malchance. Toutes les séries dans lesquelles elle apparaît sont des merveilles mais sont immanquablement (et rapidement) annulées (Non, ce n'est pas sa faute, mauvaises langues). Jugez plutôt : les 4400, magnifique série de science-fiction humaniste, quatre saisons de 12 épisodes ; Dollhouse, du génie Joss Whedon, ambitieuse série de science-fiction cérébrale, portée par la belle Eliza Dishku, annulée à la fin de la deuxième saison ; Firefly, du même génie, série western/SF, et meilleure série du monde, annulée avant la fin de la première saison, laissant les fans le colt fumant et le cœur brisé ; et la formidable "Les chroniques de Sarah Connor", une saison et demie avant d'être "terminated", série dont il sera question ici.
"Les Chroniques de Sarah Connor" se situe chronologiquement (si tant est que cela signifie quelque chose pour la saga Terminator ;)) entre T2 et T3. John Connor a seize ans, une maman ultra-protectrice, des difficultés à se faire des amis, des envies de solitude, de fuite et d'abandon face à son avenir. Un ado ordinaire, finalement. Oui, sauf qu'il a à ses trousses des machines à tuer infatigables et invulnérables.
*
"Les chroniques de Sarah Connor" est une réussite, à tous points de vue.
Le plot, d'abord, qui répond à tout ce qu'on a pu (perfidement, mais judicieusement) objecter à la cohérence de l'antagonisme humains/machines (un exemple parmi d'autres, celui de Big Bang Theory : pourquoi Skynet n'envoie-t-il pas un Terminator pour aider le premier ?). En effet, dans la série, les Terminators sont plusieurs, avec chacun une mission spécifique pour préparer l'avènement des machines (et pas seulement pour tuer John), et les Résistants aussi, pour les en empêcher. En contrepartie, les Terminators sont (un peu) plus faciles à abattre que les cyborgs des films.
La réalisation est à la hauteur : les effets spéciaux, forcément moins nombreux qu'au cinéma, sont convaincants, les dialogues bien écrits, les histoires bien troussées, les scènes d'action, poursuites et baston bien rentre-dedans.
Et les acteurs sont parfaits : Léna "Cersei Lannister" Headey incarne une Sarah Connor, aussi déterminée qu'égarée, treillis et débardeur, colt 45 chargé à la ceinture, colère rentrée en bandoulière, incapable d'aimer son fils comme elle le voudrait, incapable de se détourner d'un destin dont elle ne veut pas ; John Dekker est très bien aussi en John Connor, plus proche d'un apprenti Rick Deckard que du sale gosse de T2, Brian Austin Green est (comme toujours) parfait en soldat du futur viril et charismatique, et Summer Glau, puisqu'on parlait d'elle, est renversante en Terminatrice énigmatique et implacable.
Revenos à la chanson de Noël, maintenant.
"Samson And Delilah" hante la scène d'ouverture du premier épisode de la seconde saison, et disons-le tout net : c'est la meilleure scène d'ouverture de saison que j'aie jamais vue (à l'exception peut-être de celle du pilote de Lost). Des images sèches, violence et ralentis, pas de dialogues, juste la chanson, en intégralité, comme si les mots de mort chantés par une Shirley Manson sépulcrale disaient tout. Et c'est le cas : les paroles annoncent l'étrange amour de John et Cameron, désir et honte, méfiance et complicité, aventure et amertume. Merde, ç'aurait vraiment été la meilleure série du monde, si ça avait continué, non ?
Mais finalement, pourquoi Noël, après tout ça ?
Parce que "Samson And Delilah", c'est la Bible, et la bible, c'est Noël, non ?

jeudi 24 décembre 2015

CALENDRIER DE L'AVENT 24/24 : "I Got You Babe" - SONNY AND CHER

Impossible désormais de ne pas voir un Bill Murray impassible exploser son réveil à coups de poing à l'écoute de cette chansson.
Si "Un jour sans fin" n'est pas vraiment un film de Noël (c'est le 2 février le jour de la marmotte), tout essaie de nous le faire croire : le blizzard, le pull de Chris Elliott, les batailles de boules de neige, les sculptures de glace, et surtout l'aventure de Phil Connors, mi-parcours initiatique, mi-rédemption, qui fait aimer la vie.
Debout les campeurs et joyeux Noël !


mercredi 23 décembre 2015

CALENDRIER DE L'AVENT 23/24 : "Alpenglow" - NIGHTWISH

Pas de calendrier de l'avent sans Nightwish ! Tous les morceaux des Finlandais pourraient être des chansons de Noël, ou presque. Jugez plutôt : écrites dans un chalet perdu dans l'hiver interminable du Nord de la Finlande, entremêlant réalité et rêve, metal ciselé et orchestre tempêtueux, les chansons parlent d'amour, de froid, de blanc, de beauté, d'éternité, de désir, d'enfance, de cauchemars, de fantômes, de fantasmes, de nuit, d'espoir, de passion et de ténèbres. Les titres parlent d'eux-mêmes : "Ever Dream", "Master Passion Greed", "For The Heart I Once Had", "Whoever Brings The Night".
Et personne mieux que la Valkyrie Floor Jansen ne donne vie à ces démons et merveilles.
Ce soir, "Alpenglow", qui évoque l'éclat de lumière au sommet des Alpes.
Comme l'a dit Floor à Bercy pour introduire le morceau : "You felt good already, but now we're gonna make you feel ever better !" Ça a marché pour moi, Floor, et ça marchera toujours, je pense.
Et pour Noël, les premières paroles de la chanson : "Once upon a time a song was heard, giving birth to a child of earth and verse."


mardi 22 décembre 2015

CALENDRIER DE L'AVENT 22/24 : "Wake Me Up" - AVICII

Une autre chanson de Noël, plus dancefloor, cette fois, sur les enfants qui grandissent, deviennent "plus vieux et plus sages", et doivent ouvrir les yeux sur le monde. On décèle dans la mélodie pourtant bondissante une sourde mélancolie, comme si la perspective de devenir adulte n'était pas si réjouissante, malgré la promesse de découvrir le monde. Comme une envie de croire au Père Noël, encore une fois.


lundi 21 décembre 2015

CALENDRIER DE L'AVENT 21/24 : "Sweet Dreams" - EURYTHMICS

Je sais que certains auraient préféré la version crade et malsaine de Marilyn Manson, mais je reste plus sensible à la voix inimitable de la panthère Annie Lennox et aux claviers râpeux de Dave Stewart (il y a beaucoup de claviers dans ce calendrier, non ?).
Et c'est bien une chanson de Noël, n'est-ce-pas, puisqu'au delà des évidents "sweet dreams are made of this", les paroles évoquent le petit mensonge des cadeaux. Jugez plutôt : "Some of them want to abuse you, some of them want to be abused". Certains veulent vous mentir, d'autres veulent qu'on leur mente. Alors, d'accord, ce n'était peut-être pas le Père Noël dont il était question, mais l'interprétation s'impose d'elle-même, non ? ;)


dimanche 20 décembre 2015

CALENDRIER DE L'AVENT 20/24: "What Child Is This?" - TRANS SIBERIAN ORCHESTRA

Un Trans Siberian Orchestra pour ouvrir la série de Noël : de forme très classique pour le groupe de christmas metal, "What Child Is This?" commence par une reprise un peu métallique d'un chant de Noël traditionnel américain, scandé au piano, soutenu par une rythmique entêtante, la voix est grave et profonde, les paroles douces et tristes ; puis, à 2'50, sans transition, c'est une autre chanson qui démarre, le piano se fait plus magique, la voix plus téméraire, les chœurs féminins sont comme une poussière d'étoiles, c'est merveilleux et je comprends qu'on déteste ;)


samedi 19 décembre 2015

CALENDRIER DE L'AVENT 19/24 : "Thriller" - MICHAEL JACKSON

En attendant la série des musiques de Noël, la neige, la foi, le rêve, l'attente, d'abord une plongée dans le monde des ténèbres, des zombies, des loup-garous, et des jolies filles effrayées qui se réfugient dans des maisons abandonnées et isolées.
On a tous été arrachés à notre petit fauteuil d'enfant et projetés dans l'univers fantastique (dans les deux sens du terme) de "Thriller", la première fois qu'on a vu le beau Michael se changer en loup sous les cris terrifiés de, la première fois qu'on l'a vu conduire cette fascinante danse des morts, la première fois qu'on l'a vu se retourner vers nous, les yeux fous et le rire démoniaque (de Vincent Price) alors qu'on croyait s'en être sorti indemne.
Trente ans plus tard, je ne le crois toujours pas.


CALENDRIER DE L'AVENT 18/24 : "Total Eclipse Of The Heart" - BONNIE TYLER

Petit chef d'œuvre ce soir, pas seulement pour la voix joliment rocailleuse de Bonnie Tyler, mais surtout pour l'écriture pop metal lumineuse et bombastique de Jim Steinman, également auteur des célèbres "Bat Out Of Hell" du monstrueux Meat Loaf. Vous noterez que c'est la version originale de sept minutes que je vous propose ce soir, dans une vidéo avec paroles un peu minable (la vidéo, pas les paroles ;)), mais pourtant moins ridicule que le clip officiel, storyboardé par le même Jim Steinman, qui n'avait pas encore les moyens de celui de "I'd Do Anything For Love" (et qui aurait mieux fait de s'abstenir sur ce coup : la danse des ninjas, les yeux laser des yuppies (les fameux "Bright Eyes" des couplets), la robe blanche de Bonnie, tout ça est un peu too much, mais dans un genre un peu marrant quand même ;) Et c'est dommage, vraiment, parce que la musique, claviers conquérants, batterie de tonnerre, piano hanté, et les paroles, romantiques, poétiques, rock'n'roll, sont formidables. Selon Stienman, c'est une chanson d'amour de vampires, probablement écrite pour Meat Loaf, mais terminée pour et offerte à la belle et rugueuse Galloise. Trois ans plus tard, ce sera "Lovin' You Is A Dirty Job (But Somebody's Got To Do It)", en duo avec Todd Rundgren, et c'est merveilleux aussi.



émoticône wink

mardi 15 décembre 2015

CALENDRIER DE L'AVENT 15/24 : "War Of The Thrones" - BLIND GUARDIAN

Une ballade médiévale classique de Blind Guardian, guitare acoustique et orchestre, et toujours la voix inouïe d'Hansi Kürsch (j'adore son "I'm condemned, I am hallowed" à 1:40). J'ai choisi celle-ci puisqu'elle est inspirée de "A Song Of Ice And Fire" du Game Of Thrones de George R.R. Martin, vous connaissez ? ;)
Il ne s'agit pas du tout d'un effet de mode pour Blind Guardian, qui s'est depuis ses débuts inspiré de textes de fantasy, Tolkien, Michael Moorcock, Robert Jordan, Peter S. Beagle, etc. Et de toute façon, At The Edge Of Time est sorti en 2010, alors que la série débute en 2011, ah !
Le titre suivant sur le même album continue sur Game Of Thrones, et raconte l'histoire de Bran Stark : c'est "A Voice In The Dark", plus marqué Blind Metal, mais diablement (ou dragonnement) efficace !


lundi 14 décembre 2015

CALENDRIER DE L'AVENT 14/24 : "Try" - PINK

190 millions de vues pour une des meilleures chansons de la Wicked Witch Of The Pop. C'est mérité, car au-delà de la mélodie envoûtante comme un filtre maléfique, Pink offre un numéro de danse sauvage et désespéré comme un dernier souffle.




CALENDRIER DE L'AVENT 13/24 : "The Wicker Man" - IRON MAIDEN

Encore du metal avec Iron Maiden, qui a sorti son (excellent) seizième album il y a quelques semaines. Mais c'est un extrait d'un autre disque essentiel de la Vierge de Fer que je vous offre ce soir : "The Wicker Man", le premier single du Maiden Reborn en 2000 (retour de Bruce Dickinson au micro et d'Adrian Smith à la guitare), qui n'est rien d'autre que la chanson metal ultime; en effet, quelle que soit celle que je chante chez nous, Cécile croit toujours reconnaître "The Wicker Man" et commence à en fredonner le refrain, comme si tout le metal naissait ici. Et c'est peut-être bien ce que représente Iron Maiden pour tous les metalleux.


samedi 12 décembre 2015

CALENDRIER DE L'AVENT 11 & 12/24 : "Holy Wars/The Punishment Due" - MEGADETH

Double feature aujourd'hui encore pour rattraper le retard de publication d'hier émoticône wink
A l'heure où le FN "menace" le HellFest, en annonçant vouloir mettre fin aux subvention de la région (à savoir : les 20 000 euros donnés par la région PS sur les 16 millions nécessaires ; imaginez l'émotion qui nous étreint devant tant de générosité du PS, et la terreur qui nous saisit à la perspective de les perdre), fêtons dignement la troisième visite de Megadeth en 2016 avec le destructeur Holy Wars et son intro absolument léthale, couplé avec The Punishment Due, comme un cessez-le-feu avant la reprise des combats.
Tenez bon ou la bande de Diamond Dave ne vous épargnera pas. Qui va oser liker ?


jeudi 10 décembre 2015

CALENDRIER DE L'AVENT 10/24 : "Let's Get Rocked" - DEF LEPPARD

Pour fêter le formidable et inespéré nouvel album de Def Leppard​, voilà aujourd'hui leur chanson la plus connue, et c'est mérité : il se dégage de "Let's Get Rocked" une énergie et une joie de jouer qui fait d'autant plus plaisir à entendre qu'il s'agissait pour les Anglais de Sheffield de se remettre de la mort de leur guitariste Steve Clark, sans sombrer dans le pathos.
Défi relevé : "Let's Get Rocked" est un morceau qui donne envie de sauter, de chanter, de se marrer. De vivre, quoi.


mercredi 9 décembre 2015

CALENDRIER DE L'AVENT 9/24 : "Walk Of Life" - DIRE STRAITS

Le clip est un montage de scènes de chutes/bousculades/carambolages de sportifs américains, une sorte de "Dodgeball" en musique, sans Ben Stiller, mais avec un guitariste aux pieds nus. Mais il y en que ça ne fait pas marrer. Et vous ?



mardi 8 décembre 2015

CALENDRIER DE L'AVENT 8/24 : "I'll Stand by You" - THE PRETENDERS

Hier London Actually, aujourd'hui Paris Calling. Le Paris de Jeff, Antoine, Alex et Manu, leurs coups de gueule et leurs gros mots, leurs grands mots et leurs silences, leurs amours et leurs secrets, leurs faiblesses et leurs courages.
Il y a de tout ça dans ce "I'll Stand By You", entre espoir et renoncement.


lundi 7 décembre 2015

CALENDRIER DE L'AVENT 7/24 : "Love Actually" - SOUNDTRACK

Hier soir, chez nous, après les crêpes, pour commencer à rêver à Noël, c'était "Love Actually" en DVD.
Alors aujourd'hui dans le calendrier de l'Avent, c'est un extrait de la merveilleuse B.O.
Oui, mais lequel ?
Le "All You Need Is Love" (Lynden David Hall) de Peter et Juliet, amoureux innocents du mal qu'ils font tout près d'eux ? Le "Wherever You Will Go" (The Calling) de Colin, amoureux rêveur de plouquettes sexy du Wisconsin ? Le "Here With Me" (Dido) de Mark, amoureux secret de la jolie femme de son meilleur ami ? Le "Both Sides Now" (Joni Mitchell) de Karen, amoureuse trahie par un mari pris bêtement au piège de l'adultère ? Le "Songbird"(Eva Cassidy) de Sarah et Carl, amoureux éperdus qui ne feront que se frôler ? Le "Jump (For My Love)" (Girls Aloud) de David, amoureux raisonnable jusqu'à la déraison ? Ou encore, plus facilement, le magnifique "God Only Knows" (Beach Boys) qui les réunit tous à l'aéroport de Londres pour le générique de fin ?
Eh bien, finalement, celle qui me touche le plus, c'est le "Bye-Bye Baby" (Bay City Rollers) de Daniel, amoureux meurtri, en deuil de celle qu'il ne pourra jamais cesser de pleurer (même si personne n'aime les fiottes, Daniel, et que personne ne voudra baiser avec toi si tu pleures tout le temps ;)


dimanche 6 décembre 2015

CALENDRIER DE L'AVENT 6/24 : "We Built This House" - SCORPIONS

Non, Scorpions n'est pas que le groupe des inoubliables ballades "Still Loving You" et "Wind Of Change" et du classique rocker "Rock You Like A Hurricane" (seul titre non américain/anglais à la setlist de la B.O. de Rock Of Ages).
Tête d'affiche du samedi soir au HellFest 2015, juste après le feu d'artifice des dix ans du festival, le groupe a annoncé fêter pour sa part ses cinquante ans de carrière !
Dernier single en date, ce "We Built This House" (et non "This City", comme hier !) l'a confirmé : les Scorpions sont toujours dangereux, même si le venin est désormais plus melodic rock que metal.


samedi 5 décembre 2015

CALENDRIER DE L'AVENT 4&5/24 : "We Built This City/We're Not Gonna Take It"

Pour cet extrait de la B.O. de Rock of Ages, j'avais d'abord pensé à un titre chanté par Tom Cruise, le bougre étant aussi mémorable en Les Grossman qu'en Stacee Jaxx, prince hair metal à la dérive, gourou désabusé d'une secte de fans dont il ne veut plus, époustouflant mélange de Bret Michaels pour le sex appeal et Axl Rose pour la folie autodestructrice.
N'importe laquelle des chansons de Stacee Jaxx aurait trouvé sa place dans ce calendrier de l'Avent, tant le grand Tom (qui les interprète comme il réalise les cascades d'Ethan Hunt : sans doublure) excelle à recréer la sensualité de Mick Jones, la fougue romantique de Jon Bon Jovi, la classe ouvrière de Joe Elliott et la rage d'Axl Rose.
Mais ce qui a déterminé le choix d'aujourd'hui, c'est surtout le deux-en-un de ce mash-up : il fallait un morceau pour deux jours puisque je n'ai rien publié hier ! Ce sera donc le "We Built This City" de Starship par le british trash Russell Brand et l'hymne du HellFest "We're Not Gonna Take It" de Twisted Sister par la volcanique Catherine Zeta-Jones (dont le "Hit Me With Your Best Shot" vaut aussi le détour).


mercredi 2 décembre 2015

CALENDRIER DE L'AVENT 2/24 : "Bohemian Rhapsody" - QUEEN

Après les "Thunder" endiablés d'hier, voilà les "Let me go" de "Bohemian Rhapsody", les deux ayant été hurlés aussi fort  par 50 000 hellfesteurs pendant le feu d'artifice des dix ans du festival !
Même si, comme moi, on n'est pas un grand fan de Queen, comment résister au lyrisme désenchanté ("If I'm not back again this time tomorrow, carry on as if nothing really matters") et au romantisme enragé ("So you think you can love me and leave me to die ?") du tout premier morceau de metal symphonique de l'histoire ?
À (re)voir ici en live pour se rappeler de l'incroyable charisme (et de la moustache indécente) de Freddie Mercury et réentendre la guitare de Brian May, toute de magie électrique.
Il ne vous échappera pas que le génial bridge choral est enregistré (impossible à jouer en live : Mercury, May et Taylor ont chanté ces voix en studio pendant douze heures par jour pour les restituer ensuite sur 180 pistes différentes), mais au moins Queen joue le jeu à fond, disparaissant alors de la scène au profit d'effets de pyrotechnie et de lumières synchronisés, "thunderbolts and lightnings". Comme un feu d'artifice au HellFest, quoi.


mardi 1 décembre 2015

CALENDRIER DE L'AVENT 1/24 : "Thunderstruck" - AC/DC

Pour commencer le calendrier de l'avent 2015, la chanson rock du siècle (dernier), l'incroyable "Thunderstruck", tiré de The Razor's Edge, l'album de la seconde résurrection d'AC/DC (la première, c'est Back In Black, sorti en 1980 après la mort de Bon Scott).
En 1990, après trois albums moins inspirés, AC/DC semble avoir perdu le high voltage qui faisait sa réputation et qui fera bientôt sa légende. Mais ce Razor's Edge résonne comme un coup de canon pour those about to rock. La powerage est rebranchée et ça va griller les câbles !
Produit par le magicien Bruce Fairbairn, qui enroule autour des morceaux des frères Young un son chaud et humide comme l'entrecuisse de Rosie, l'album n'a que des hits, une sorte de best of d'AC/DC à lui tout seul.
Avec, surtout, ce single imparable, celui qui ouvre le disque, ce "Thunderstruck" de tous les diables ! De l'intro en tapping d'Angus Young aux furieux martèlements de Chris Slade, de la voix impeccablement détruite de Brian Johnson aux irrésistibles "Thunder", de la basse fiévreuse de Chris Williams à la rythmique acérée de Malcolm Young, rien ne manque, tout est parfait.
Impossible de ne pas taper du poing ou sautiller en duckwalk sur ce titre, alors laisser-vous frapper par la foudre !


En bonus, les versions des 2Cellos et du Bagpiper, qui prouvent qu'au violoncelle ou à la cornemuse, "Thunderstruck" reste la chanson du siècle !



dimanche 15 novembre 2015

VISIONS (19) : LÉON/ EXPLOSIONS

Le principe :
entremêler 
un film
et
une chanson
qui se complètent.

Vision (19)
LÉON/ELLIE GOULDING

Cliquez sur l'image pour voir la vidéo sur Vimeo

La limpidité un peu tape-à-l’œil des images de Luc Besson et la pureté fantomatique de la voix d'Ellie Goulding donnent des allures de danse de mort sacrificielle à cette histoire d'amour fracassé entre une gamine naufragée et un tueur à gages autiste.


mercredi 11 novembre 2015

11 NOVEMBRE


L'ALBUM DE LA SEMAINE (26) : "The Lost Christmas Eve" - TRANS SIBERIAN ORCHESTRA

Qui l'aurait cru ? Quinze ans après, je tombe à nouveau sous le charme du Trans Siberian Orchestra et son mélange unique et étrange de power metal symphonique, de chants de Noël et de musique classique ; une sorte de Savatage de Noël, avec tout ce que ça implique de promesse de merveilleux et de risque du ridicule.
Et pour être tout à fait honnête, les deux sont bel et bien là.
Selon la météo du cœur, on trouvera tantôt magique tantôt indigeste les reprises métalliques de Beethoven, Tchaïkovski, Mozart ou Bach, les compositions piano/metal des compères (Noël) Jon Oliva et Paul O'Neill, les voix profondément bluesy des grands chanteurs à la croix de métal, les arrangements épiques et bombastiques, les Les Paul sur queue-de-pie/cheveux longs des métalleux de luxe, les histoires catho-poétiques des livrets.
Et pourtant, quinze ans après, sans véritable raison, la magie opère à nouveau.
The Lost Christmas Eve est le seul album de Noël du TSO que je ne connaissais pas vraiment. Et c'est incontestablement le meilleur.
Construit sur la même trame musicale et synoptique que les deux précédents (Dieu envoie son plus jeune ange sur Terre avec une mission pendant la nuit de Noël), The Lost Christmas Eve a cependant quelque chose de plus : un héritage enfin mérité, celui de Savatage, l’œuvre maîtresse de ses pères fondateurs, là où les références antérieures n'apportaient que des nostalgiques « Si seulement Savatage existait encore pour jouer ce morceau... ». La pochette, d'abord, reprend le visuel de la Charvel entrelacée de roses épineuses qui ornait l'intérieur du livret de Streets : a Rock Opera et qui illustre tous les best of de Savatage. Et surtout, la nouvelle version de « Back To A Reason », qui ne tenait pas ses promesses sur Poets And Madmen (pourtant chantée par le Mountain King Jon Oliva), mais qui trouve ici toute sa splendeur et devient l'égal du chef d’œuvre « Believe ».
La même « Believe » qu'on retrouvera sur Nightcastle, l'album suivant du TSO, annonçant peut-être le déjà mythique concert Savatage/TSO du Wacken 2016.

Et si c'était finalement ça, la raison pour que la magie opère à nouveau ?

vendredi 6 novembre 2015

TROIS AMIES, UN PRÉNOM (Extraits)

Découvrez quelques images de notre livre





Pour le commander, cliquez sur l'image de la couverture du livre !

mercredi 21 octobre 2015

LES SALOPARDS EN AFFICHE

En attendant janvier 2016 et les "huit salopards" de Quentin Tarantino, un petit retour sur quelques autres salopards, avec ou sans numéro, très bien notés en kitscherie (à noter que le titre original du Tarantino, "The Hateful Eight" fait davantage réference aux sept mercenaires ("The Magnificent Seven") qu'aux salopards ; mais les salopards ont eu leur heure de gloire dans le western italien, donc quand même un joli coup de la part des adaptateurs français)









lundi 12 octobre 2015

L'ART DE DREW STRUZAN (7) : Star Wars Episode 7

On n'osait l'espérer, mais c'est fait : officiel, certifié, tamponné. Même si elle a été seulement réalisée en édition limitée pour le D23 2015, une affiche de Star Wars Episode 7 : The Force Awakens est bien signée Drew Struzan, sorti de sa retraite pour l'occasion.


Il pourrait en peindre une autre pour la promotion officielle de la sortie, mais à ce jour, les sources divergent sur ce point. Wait and see...


samedi 3 octobre 2015

L'ALBUM DE LA SEMAINE (25) : "The Book of Souls" - IRON MAIDEN

On pouvait craindre un autre Final Frontier, le précédent album des vétérans d'Iron Maiden, qui ressemblait bien plus à un album solo de Bruce Dickinson qu'à un véritable opus de la Vierge de Fer : des morceaux bruts et parfois mal dégrossis, peu de mélodies entêtantes ou de guitares doublées à la tierce supérieure, une production plus authentique et moins sophistiquée, comme une tentative ratée de se renouveler, après trente-cinq ans de musique sans surprise et sans défaut.
L'escapade solo du démiurge Steve Harris en 2012 l'avait laissé entrevoir : Iron Maiden ne lui appartenait plus comme autrefois.
Et le livret de ce Book of Souls, avec deux titres écrits par le seul Dickinson, et deux titres rentre-dedans (dont le premier single, qui ne m'avait pas bouleversé) signés par la paire Dickinson/Smith, semblait le confirmer.
Eh bien, pas du tout !
The Book Of Souls est un album magique, peut-être le plus ambitieux des seize opus studios des Anglais, avec ses 92 minutes au compteur, sans surprises et sans défaut. Sans surprise ? Pas tout à fait : inattendu et jamais entendu, le piano envoûtant de l'introduction du somptueux "Empire of the Clouds" (18 minutes écrites par le seul Bruce Dickinson, finalement particulièrement inspiré).


jeudi 9 juillet 2015

VISIONS (18) : PREDATOR/THE CLAIRVOYANT

Le principe :
entremêler 
un film
et
une chanson
qui se complètent.

Vision (18)
PREDATOR/IRON MAIDEN

Cliquez sur l'image pour voir la vidéo sur Vimeo

"Pute de pute de pute de pute, j'ai déjà vu de la merde question brousse pourrie, mais pire que celle-là, faut chercher." Cette réplique culte en dit long sur Predator : ce sera un film d'hommes, des durs-à-cuire-qui-en-ont-vu-d'autres, et il ne faudra pas les emmerder. Jusqu'à ce qu'un extra-terrestre quasi invisible les traque dans la jungle pour les décimer un par un. 
Dans ce "Clairvoyant" d'Iron Maiden, la légendaire basse galopante et l'écriture tout en ruptures de Steve Harris scandent le rythme de cette course-poursuite sans issue ni espoir, comme un cœur affolé prêt à s'arrêter.

mercredi 10 juin 2015

L'ART DE DREW STRUZAN (6) : Les raretés

Dernier épisode des aventures de Drew Struzan au pays des merveilles d'Hollywood. 
Des dessins préparatoires, des crayonnés pour le plaisir, des affiches alternatives, des couvertures de livres, des affiches de festival, etc.


Une des nombreuses affiches alternatives réalisées pour Retour vers le futur

Charlot soldat

Josey Wales
La couverture du roman Star Wars Before The Storm

L'affiche de Cowboys & Aliens pour le Comic-Con de San Diego

Une affiche officielle de E.T., qui n'a pas été beaucoup vue en France

Lui, je ne sais pas trop qui c'est, mais le dessin est sympa, non ? ;)

Frodo

Gandalf le Gris

Tom Cruise dans Le dernier Samouraï

Le monde de LucasFilms

Le nom de la rose

La guerre des abîmes (Raise The Titanic), un improbable film-catastrophe de 1980. Je la mets ici pour le Titanic. 
Schwarzie
Quelques dessins pour l'affiche de Blade Runner



Star Trek : The Next Generation

Superman

Silverado
Une pochette pour les bandes originales de John Williams

Le Magicien d'Oz

X-Files

Et pour finir, des images du maître (qui n'est pas sans ressembler à Dr House, je trouve ;)


Un autoportrait

Parmi ses œuvres à une exposition-rétrospective

Avec son plus grand fan et défenseur, le réalisateur Frank Darabont (La ligne verte, les évadés...)

Avec son autre plus grand fan, le réalisateur Guillermo Del Toro (Hellboy, le labyrinthe de Pan...)