mardi 26 juillet 2016

SOIRÉE CINÉ 3 FILMS (1) - concept "Tentative de survie à la menace de destruction de la planète Terre"

1) Albator, le corsaire de l'espace, de Shinji Aramaki (2013)
Même si je n'ai pas tout compris à la fin, cette adaptation du dessin animé de quand-on-était-petits est plutôt réussie et répond aux attentes des spectateurs nostalgiques : Albator est une vieille bête au sabre-fusil ou au combat rapproché et il envoie des regards lourds de tu-ferais-mieux-de-faire-comme-je-dis-sinon-tu-vas-pleurer à chaque apparition, et c'est bien ça qu'on espérait. Le mystère de son passé et de son œil perdu est révélé, et on attendait ça aussi. Après, on accroche ou pas aux révélations. Perso : mention très bien pour le passé, mais la blessure, c'est un peu banal (une balle perdue, comme tout le monde).
Les sidekicks ne sont pas mal non plus, notamment la sexy et badass Kei, pas du tout potiche, et le second Yattaran, moins comico-lourdaud que dans le dessin animé. Yama, le-traître-qui-trahit-mais-qui-regrette-d'avoir-trahi-et-qui-trahit-encore-mais-pour-le-compte-des-gentils-cette-fois, est un peu lourd d'états d'âmes et de tergiversations, mais il a un côté Luke Skywalker Episode IV qui passe bien.
Bref, une réussite, mais pas non plus impérissable.


2) Pacific Rim, de Guillermo Del Toro (2013)
Vu au cinéma à la sortie et jamais revu depuis, j'en gardais un souvenir de bastons très élégantes et ultra bourrines à la fois : ces géants de fer et ces monstres de cauchemar se mettent des roustes phé-no-mé-nales, qui font mal et peur et vraies. Mais le film vaut aussi pour sa réflexion sur l'héroïsme, le sacrifice et la coopération. Comme Independance Day, mais en pas énervant. Et en pas trop long, non plus, et avant une nouvelle peignée d'anthologie, bien sûr.


3) Transformers, de Michael Bay (2007)
Vu à la sortie aussi, plutôt (très) bon souvenir, mais trois suites de pire en pire, qui ont bien éventé le concept, l'effet de surprise passé, les robots qui mettent aussi longtemps à débarquer que Tony Stark à mettre l'armure, le petit Decepticon hystérique et insupportable, le jeu survolté et lassant de Shia LaBeouf, les bagarres filmées en supersonique, tout ça finit par user. Restent quelques très bons moments : une animation des transformations toujours bluffante, un excellent John Turturro en roue libre, une ou deux séquences burlesques réussies (les Autobots qui se font tout petits dans le jardin des Witwicky), et Megan Fox, bien sûr, renversante de sensualité et de badass attitude, et bien plus explosive que les combats, poursuites et autres destructions.
Bref, comme souvent avec Michael Bay, le mieux, c'est encore les bandes-annonces.


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