Je fais donc partie des heureux et chanceux qui savent quel disque emporter sur une île déserte (et je sais aussi quel film emporter ; il ne me manque que le livre) : encore et toujours The Wicked Symphony par Tobias Sammet's AVANTASIA.
Mais avant que cet album ne fasse taire les querelles, quelques disques se disputaient autrefois cette place :
6. MEAT LOAF : Bat Out Of Hell II - Back Into Hell
Retour de flammes de l'enfer pour Meat Loaf, seize ans après son triomphal premier album "Bat out Of Hell". On comprend la volonté (et le calcul) de Meat Loaf et de son alter ego Jim Steinman : "Bat Out Of Hell" est le septième plus gros succès du disque dans le monde (37 millions d'exemplaires vendus) et les cinq albums suivants du gargantuesque chanteur ne tiennent pas la distance. Mais passées ces basses et matérielles considérations, il reste la musique : 9 morceaux épiques à couper le souffle embrasent ce véritable frère de sueur et de feu de "Bat Out Of Hell".
7. MANOWAR : The Triumph Of Steel
Alors celui-là, il faut le tenir !.. Et oui, la découverte de ce magistral opus des clowns Olympiques a été à la hauteur de mes espérances (voir Manowar : tonnerre et tempête sur ce même blog) : inconcevable monument de métal puissant, démesuré, fier et... auto-satisfait !
8. HELLOWEEN : The Dark Ride
Le seul album des citrouilles qui sorte un peu des entiers battus du speed metal mélodique "à l'allemande", grâce à des compositions novatrices (signées Uli Küsch), des happy tunes parfaits et une production d'une noirceur pure et inattendue signée Roy Z.
9. GAMMA RAY : No World Order !
Même si d'autres disques de Gamma Ray pourraient trouver leur place ici (Land Of The Free est incontestablement plus ambitieux et To The Metal plus cohérent), c'est ce No World Order ! qui me reste, qui peut dire pourquoi ?
10. BUFFY CAST/JOSS WHEDON : Once More With Feeling Soundtrack
Incroyable tour de force du producteur/réalisateur/scénariste Joss Whedon qui s'invente ici auteur/compositeur pour une œuvre unique et essentielle pour la série en particulier et pour la comédie musicale en général.
mardi 28 décembre 2010
samedi 25 décembre 2010
L'ALBUM DE LA SEMAINE (4) : "Master Of The Rings" - HELLOWEEN
En 1994, Helloween doit faire face à deux orages : la mort inattendue de son batteur Ingo Schwichtenberg et le départ brutal de son chanteur Michael Kiske. "Master Of The Rings" n'a donc pas d'autre ambition que de réaffirmer l'importance d'un groupe de metal un peu désarticulé et égaré. Pour cela, il faut à la fois introniser au micro Andi Deris dont le registre rauque et sombre est à des citrouilles-lumières de la voix lumineuse de Kiske, et réarmer une machine de metal encrassée.
Mission accomplie avec ce "Master Of The Rings" d'une inventivité et d'une créativité sans égal dans la discographie des citrouilles ! Apogée de cet album très maîtrisé : le majestueux "Secret Alibi", parfaitement adapté à la voix de Deris et témoignage incontestable de la fin de l'ère Kiske.
En bonus, un fond d'écran (3400 X 2350) Megadeth/The Thing à télécharger :
Mission accomplie avec ce "Master Of The Rings" d'une inventivité et d'une créativité sans égal dans la discographie des citrouilles ! Apogée de cet album très maîtrisé : le majestueux "Secret Alibi", parfaitement adapté à la voix de Deris et témoignage incontestable de la fin de l'ère Kiske.
En bonus, un fond d'écran (3400 X 2350) Megadeth/The Thing à télécharger :
mercredi 1 décembre 2010
L'ALBUM DE LA SEMAINE (3) : "The Circle" - BON JOVI
Il y a un an presque jour pour jour, j'écrivais un commentaire plutôt élogieux sur le dernier album de BON JOVI, alors tout juste sorti dans les bacs [#]. Un an et un concert à Paris BERCY plus tard, je me dis toujours la même chose : ce "Circle" très décrié est définitivement un des meilleurs albums de BON JOVI : riche, sincère, touchant.
Mon titre préféré : Learn To Love, écrit à six mains par Jon Bon Jovi, Richie Sambora & Desmond Child, d'une originalité exceptionnelle après trente ans de songwriting pour les trois compères.
En bonus, un fond d'écran (1200 X 661) Bon Jovi/Terminator à télécharger :
Mon titre préféré : Learn To Love, écrit à six mains par Jon Bon Jovi, Richie Sambora & Desmond Child, d'une originalité exceptionnelle après trente ans de songwriting pour les trois compères.
En bonus, un fond d'écran (1200 X 661) Bon Jovi/Terminator à télécharger :
jeudi 25 novembre 2010
L'ALBUM DE LA SEMAINE (2) : "7 Sinners" - HELLOWEEN
Comme d'habitude brutal et mélodique, ce nouvel album d'Helloween est cependant plus heavy que les précédents opus des citrouilles : moins de véritable speed metal ("Who Is Mr Madman?"), aucun de ces fameux "happy tunes" composés par le guitariste Michael "Weiki" Weikath, mais plutôt des "bûcheronnades" bien pesantes.
Au programme également : la ballade ratée ("The Smile Of The Sun"), le long titre épique ("Not Yet Today" + "Far In The Future", écrits par Andi Deris plus à l'aise dans les compos single/claque dans la gueule ("Are You Metal?")), les sympathiques et HelloClassiques morceaux du bassiste Grosskopf, ici particulièrement réussis ("World Of Fantasy" & "If A Mountain Could Talk") et un étonnant solo de flûte ("Raise The Noise").
En bonus, un fond d'écran (1400 x 968) Helloween/Lenine à télécharger :
Au programme également : la ballade ratée ("The Smile Of The Sun"), le long titre épique ("Not Yet Today" + "Far In The Future", écrits par Andi Deris plus à l'aise dans les compos single/claque dans la gueule ("Are You Metal?")), les sympathiques et HelloClassiques morceaux du bassiste Grosskopf, ici particulièrement réussis ("World Of Fantasy" & "If A Mountain Could Talk") et un étonnant solo de flûte ("Raise The Noise").
En bonus, un fond d'écran (1400 x 968) Helloween/Lenine à télécharger :
samedi 20 novembre 2010
Concours ZIAVENTURES EN BD : Les réponses !
Au concours de la page 150 des Ziaventures en BD, il fallait donc découvrir :
Kid Ordinn de Tibet
Ric Hochet de Tibet et A.P. Duchâteau
Thorgal de Rosinski et Van Hamme
Olivier Rameau de Dany et Greg
Kid Ordinn de Tibet
Ric Hochet de Tibet et A.P. Duchâteau
Thorgal de Rosinski et Van Hamme
Olivier Rameau de Dany et Greg
(ici dessinée par Alex Maleev)
Tintin de Hergé
Tintin de Hergé
En cadeau et pour vous remercier tous d'avoir participé, je vous propose des images découvertes au hasard du Net :
Un dessin de Kurdy avec la fameuse veste de Ric Hochet
par Hermann
La Gardienne de Clés, Thorgal, Kris de Valnor et Aaricia en manga
par Seka
Spider Woman démasquée
par Alex Maleev
La fabuleuse figurine de Soda
par Attakus
Martin Milan à travers les âges
par Godard
Spider Woman
par un autre esclave anonyme de MARVEL COMICS
Spider Woman
par encore un autre esclave anonyme de MARVEL COMICS
Spider Woman
par encore un autre esclave anonyme de MARVEL COMICS
Un Playmobil Red Dust
par Playmobil
Un duel entre Lucky Luke et Red Dust
par Hermann
par Hermann
La Gardienne de Clés, Thorgal, Kris de Valnor et Aaricia en manga
par Seka
Spider Woman démasquée
par Alex Maleev
La fabuleuse figurine de Soda
par Attakus
Martin Milan à travers les âges
par Godard
Spider Woman
par un autre esclave anonyme de MARVEL COMICS
Spider Woman
par encore un autre esclave anonyme de MARVEL COMICS
Spider Woman
par encore un autre esclave anonyme de MARVEL COMICS
Un Playmobil Red Dust
par Playmobil
Un duel entre Lucky Luke et Red Dust
par Hermann
jeudi 18 novembre 2010
L'ALBUM DE LA SEMAINE (1) : "Higher" - VAN HALEN
Il n'existe pas véritablement d'album de Van Halen qui me passionne; je trouve les albums chantés par David Lee Roth inintéressants parce qu'ils sont chantés par David Lee Roth; je trouve les effets de guitare d'Eddie Van Halen assez difficiles à supporter sur la durée d'un disque entier; je trouve les chansons d'un même disque très inégales, deux ou trois excellents titres pour sept ou huit un peu dispensables. Je n'aime pas Van Halen, me direz-vous. Peut-être, après tout. Mais les morceaux que j'aime, et que j'ai regroupés sur ce "Higher", me font bondir de joie: des claviers totalement décomplexés, des riffs et des solos de guitare secs et purs, un Sammy Hagar ravi d'être là (pour combien de temps encore? [#]), une batterie bien grasse, des compositions directes ("Runaround"), bien léchées ("Right Now") ou même les deux ("When It's Love").
TrackList :
1) 5150
2) The Best Of Both Worlds
3) Dreams
4) Why Can't This Be Love?
5) Love Walks In
6) 316
7) The Dream Is Over
8) Right Now
9) Runaround
10) Top Of The World
11) Poundcake
12) Humans Being
13) When It's Love
14) Can't Stop Loving You
15) Don't Tell Me (What Love Can Do)
All songs written by Edward Van Halen/Sammy Hagar/Michael Anthony/Alex Van Halen
[#] cf. article VAN HALEN précédent sur http://matfall.over-blog.fr/article-18993993.html
En bonus, un fond d'écran (1280 x 1024) Van Halen/Lost à télécharger :
TrackList :
1) 5150
2) The Best Of Both Worlds
3) Dreams
4) Why Can't This Be Love?
5) Love Walks In
6) 316
7) The Dream Is Over
8) Right Now
9) Runaround
10) Top Of The World
11) Poundcake
12) Humans Being
13) When It's Love
14) Can't Stop Loving You
15) Don't Tell Me (What Love Can Do)
All songs written by Edward Van Halen/Sammy Hagar/Michael Anthony/Alex Van Halen
[#] cf. article VAN HALEN précédent sur http://matfall.over-blog.fr/article-18993993.html
En bonus, un fond d'écran (1280 x 1024) Van Halen/Lost à télécharger :
lundi 21 juin 2010
AVANTASIA : The Wicked Symphony/Angel Of Babylon - Critique
Quand j'ai mis The Wicked Symphony dans la platine pour la première fois, je n'en menais pas large. Parce que je l'attends depuis 2008, cette suite de The Scarecrow. Parce que pour moi, The Scarecrow, c'est l'album parfait, celui qui me reste au cœur et aux oreilles pour toujours et dont je ne pourrais plus jamais me passer. Alors, au moment d'appuyer sur "play" pour The Wicked Symphony, j'ai quand même retenu mon souffle.
Les premières mesures de l'ouverture de la chanson-titre, lourdes de menaces, puis le riff d'une noirceur limpide m'ont cueillis. Tout est là. Tragique, torturé, flamboyant : tel sera The Wicked Symphony, chef d'oeuvre absolu de Tobias Sammet, à l'apogée de son génie et de sa créativité.
En bref : deux morceaux de 9 minutes d'une immense richesse musicale et émotionnelle (« The Wicked Symphony », donc, et « Runaway Train », qui combine la guitare déchirante de Sascha Paeth et le piano très MeatLoafien de Miro Rodenberg, et offre une très belle intervention du divin Michael Kiske dans un registre grave plutôt inattendu); un mid-tempo au refrain dévastateur (« Dying For An Angel »); un morceau offert au redoutable Tim Owens, calibré Judas Priest (« Scales Of Justice »), impeccable pour peu qu'on soit fan du « modèle » (ce qui n'est pas mon cas, tant pis); deux titres heavy carrés et irréprochables (« Crestfallen », « Black Wings »); un long morceau qui passe comme un rêve, sur lequel André Matos (qui ne m'avait pas trop convaincu sur les Metal Operas et qui ne m'avait donc pas trop manqué sur « The Scarecrow ») fait des merveilles et s'harmonise à la perfection avec la voix de Sammet (« Blizzard On A Broken Mirror »); un bon vieux hard rock tout droit sorti d'un album de GottHard (à quand le formidable Steve Lee sur un disque d'Avantasia?) (« Forever Is A Long Time »); un morceau très prog (et très réussi) où le nouvel Avantasian Russell Allen joue en double avec un Tobias Sammet plus Bruce Dickinson que jamais (« States Of Matter »); une rock-ballad très plaisante même si un peu attendue (évidentes références, dans la musique et les textes, à « Lost In Space » qui bouclait « The Scarecrow ») (« The Edge »); et surtout, surtout, un speed metal (le seul de l'album), de facture ultra classique (ne serait-ce que dans sa ressemblance avec « Shelter From The Rain »), mais d'une puissance absolument hallucinante, chanté par le sublime Michael Kiske, immortel monstre de metal que seul Tobias Sammet sait invoquer dans toute sa splendeur (« Wastelands »).
Pour résumer, The Wicked Symphony est pour moi une oeuvre phénoménale et un bonheur musical sans fin. Mention spéciale à Sascha Paeth, guitariste multiforme et producteur visionnaire, et Jorn Lande, véritable seconde voix d'Avantasia, présent et parfait tout au long du disque et dans tous les registres.
Une fois apaisée l'angoisse de la déception et après l'extraordinaire bonheur procuré par l'écoute de The Wicked Symphony, la suite Angel Of Babylon ne pouvait qu'être une nouvelle collection de joyaux ciselés par Tobias le Magnifique.
Gasp ! Quelle cruelle désillusion !
Beaucoup plus hétéroclite que The Wicked Symphony (et par là même, beaucoup moins cohérent), Angel Of Babylon aligne des morceaux parfois lumineux, souvent déroutants, toujours simplistes au regard de l'ambition déployée dans le précédent volet et laisse finalement une impression de 'trop peu'.
Ça n'avait pourtant pas si mal commencé : après une joute vocale presque a cappella entre Tobias Sammet, Jorn Lande et Russell Allen, une canonnade de batterie sonne la charge d'un « Stargazers » trépidant (aux refrains : Michael Kiske et l'injustement méconnu Oliver Hartmann). Le morceau-titre « Angel Of Babylon », sans briller par son originalité, est un bon moment de solide heavy metal à la Stratovarius, puis « Your Love Is Evil » lorgne plutôt vers le melodic rock musclé à la Danger Danger.
A ce moment-là de l'écoute, sans avoir été transporté, je ne m'étais pas non plus ennuyé. Mais j'en attendais davantage, en particulier du morceau suivant, cette rencontre avec le « Mountain King » en personne, le titanesque Jon Oliva, qui avait soulevé tant d'enthousiame aux auditions organisées pour la presse.
Gasp ! Quelle cruelle désillusion ! (encore)
Certes très fidèle à l'univers de l'ex-chanteur de Savatage (violon grinçant, clochettes macabres, guitares lourdes et tranchantes), « Death Is Just A Feeling » surprend, déroute mais sans finalement séduire. A partir de là, accablé par ce rendez-vous manqué, je vais écouter les morceaux se succéder, sans déplaisir mais sans conviction. Alors c'est vrai qu'ils offrent tous de plus ou moins bons moments (on ne naît pas sous la plume de feu de Tobias Sammet sans réchauffer un tant soit peu le coeur de l'auditeur), mais aucun ne parvient jamais à s'éléver jusqu'aux sommets olympiens de The Wicked Symphony, le comble de la déception étant atteint avec le maladroit recyclage de « Promised Land », titre excellent mais déjà édité sur le EP « Lost In Space Part 2 » et dont a été « effacée » la prestation de Michael Kiske. Exceptions notables tout de même : l'envoûtant « Symphony Of Life », étrange mélange de guitares râpeuses, de majestueux choeurs d'opéra, de claviers dissonnants et de douce voix féminine (Cloudy Yang), et le final « Journey To Arcadia », à la fois mélancolique et emphatique.
En bref : un rendez-vous manqué, mais pas exempt de bons, voire de grands moments ; et le plaisir toujours intact de retrouver tous ces grands noms du métal aux côtés du superhéros Tobias Sammet.
Les premières mesures de l'ouverture de la chanson-titre, lourdes de menaces, puis le riff d'une noirceur limpide m'ont cueillis. Tout est là. Tragique, torturé, flamboyant : tel sera The Wicked Symphony, chef d'oeuvre absolu de Tobias Sammet, à l'apogée de son génie et de sa créativité.
En bref : deux morceaux de 9 minutes d'une immense richesse musicale et émotionnelle (« The Wicked Symphony », donc, et « Runaway Train », qui combine la guitare déchirante de Sascha Paeth et le piano très MeatLoafien de Miro Rodenberg, et offre une très belle intervention du divin Michael Kiske dans un registre grave plutôt inattendu); un mid-tempo au refrain dévastateur (« Dying For An Angel »); un morceau offert au redoutable Tim Owens, calibré Judas Priest (« Scales Of Justice »), impeccable pour peu qu'on soit fan du « modèle » (ce qui n'est pas mon cas, tant pis); deux titres heavy carrés et irréprochables (« Crestfallen », « Black Wings »); un long morceau qui passe comme un rêve, sur lequel André Matos (qui ne m'avait pas trop convaincu sur les Metal Operas et qui ne m'avait donc pas trop manqué sur « The Scarecrow ») fait des merveilles et s'harmonise à la perfection avec la voix de Sammet (« Blizzard On A Broken Mirror »); un bon vieux hard rock tout droit sorti d'un album de GottHard (à quand le formidable Steve Lee sur un disque d'Avantasia?) (« Forever Is A Long Time »); un morceau très prog (et très réussi) où le nouvel Avantasian Russell Allen joue en double avec un Tobias Sammet plus Bruce Dickinson que jamais (« States Of Matter »); une rock-ballad très plaisante même si un peu attendue (évidentes références, dans la musique et les textes, à « Lost In Space » qui bouclait « The Scarecrow ») (« The Edge »); et surtout, surtout, un speed metal (le seul de l'album), de facture ultra classique (ne serait-ce que dans sa ressemblance avec « Shelter From The Rain »), mais d'une puissance absolument hallucinante, chanté par le sublime Michael Kiske, immortel monstre de metal que seul Tobias Sammet sait invoquer dans toute sa splendeur (« Wastelands »).
Pour résumer, The Wicked Symphony est pour moi une oeuvre phénoménale et un bonheur musical sans fin. Mention spéciale à Sascha Paeth, guitariste multiforme et producteur visionnaire, et Jorn Lande, véritable seconde voix d'Avantasia, présent et parfait tout au long du disque et dans tous les registres.
Une fois apaisée l'angoisse de la déception et après l'extraordinaire bonheur procuré par l'écoute de The Wicked Symphony, la suite Angel Of Babylon ne pouvait qu'être une nouvelle collection de joyaux ciselés par Tobias le Magnifique.
Gasp ! Quelle cruelle désillusion !
Beaucoup plus hétéroclite que The Wicked Symphony (et par là même, beaucoup moins cohérent), Angel Of Babylon aligne des morceaux parfois lumineux, souvent déroutants, toujours simplistes au regard de l'ambition déployée dans le précédent volet et laisse finalement une impression de 'trop peu'.
Ça n'avait pourtant pas si mal commencé : après une joute vocale presque a cappella entre Tobias Sammet, Jorn Lande et Russell Allen, une canonnade de batterie sonne la charge d'un « Stargazers » trépidant (aux refrains : Michael Kiske et l'injustement méconnu Oliver Hartmann). Le morceau-titre « Angel Of Babylon », sans briller par son originalité, est un bon moment de solide heavy metal à la Stratovarius, puis « Your Love Is Evil » lorgne plutôt vers le melodic rock musclé à la Danger Danger.
A ce moment-là de l'écoute, sans avoir été transporté, je ne m'étais pas non plus ennuyé. Mais j'en attendais davantage, en particulier du morceau suivant, cette rencontre avec le « Mountain King » en personne, le titanesque Jon Oliva, qui avait soulevé tant d'enthousiame aux auditions organisées pour la presse.
Gasp ! Quelle cruelle désillusion ! (encore)
Certes très fidèle à l'univers de l'ex-chanteur de Savatage (violon grinçant, clochettes macabres, guitares lourdes et tranchantes), « Death Is Just A Feeling » surprend, déroute mais sans finalement séduire. A partir de là, accablé par ce rendez-vous manqué, je vais écouter les morceaux se succéder, sans déplaisir mais sans conviction. Alors c'est vrai qu'ils offrent tous de plus ou moins bons moments (on ne naît pas sous la plume de feu de Tobias Sammet sans réchauffer un tant soit peu le coeur de l'auditeur), mais aucun ne parvient jamais à s'éléver jusqu'aux sommets olympiens de The Wicked Symphony, le comble de la déception étant atteint avec le maladroit recyclage de « Promised Land », titre excellent mais déjà édité sur le EP « Lost In Space Part 2 » et dont a été « effacée » la prestation de Michael Kiske. Exceptions notables tout de même : l'envoûtant « Symphony Of Life », étrange mélange de guitares râpeuses, de majestueux choeurs d'opéra, de claviers dissonnants et de douce voix féminine (Cloudy Yang), et le final « Journey To Arcadia », à la fois mélancolique et emphatique.
En bref : un rendez-vous manqué, mais pas exempt de bons, voire de grands moments ; et le plaisir toujours intact de retrouver tous ces grands noms du métal aux côtés du superhéros Tobias Sammet.
samedi 19 juin 2010
QUESTIONNAIRE DE PROUST : Rock Hard Magazine
A l'occasion de la sortie de son numéro 100, Rock Hard a soumis toute l'équipe du magazine (19 personnes) à un questionnaire de Proust orienté Metal. Je me suis proposé (et j'ai accepté) de le remplir à mon compte :
Date de naissance métallique : En seconde (1992-1993), je regarde en boucle mon film préféré du moment : "Young Guns 2" ; je craque sur les chansons de générique de fin, moins pour leurs qualités que pour leurs références au film : "Blaze Of Glory" et "Billy Get Your Guns" écrites et chantées par un inconnu dans mon monde : Jon Bon Jovi.
Premier disque acheté : Après des 45 tours de génériques de dessins animés (Albator, Ulysse 31, Goldorak...) que je ne me souviens pas avoir demandés (ce que j'ai pourtant certainement fait), c'est "Je te donne" en 45 tours par Goldman/Jones que je réclame à mes parents. Même si, en vrai, avant, j'avais beaucoup attendu la sortie des nouveaux 33 tours de Chantal Goya, "Le soulier magique" en particulier.
Premier disque de metal acheté : Yves-Marie me prêtant tous ses albums en K7 pour que je les copie, je dirais New Jersey de Bon Jovi en K7 acheté à Tacoma (Nantes).
Premier concert et premier concert metal : Pas de concert pour les Chouard, mon père déteste la foule, je ne suis donc jamais allé enfant à un concert. Alors le premier, c'est Savatage à la Locomotive (Paris) en juin 1996.
Première fringue metal : le T-Shirt "Keep The Faith" de Bon Jovi
Collection extra-musicale : les guitares miniatures et les figurines de séries/films/comics
Meilleur disque des années Rock Hard (2001-2010) : The Wicked Symphony de Tobias Sammet's Avantasia (avril 2010)
[BONUS : Mes meilleurs disques des années Rock Hard par année :
2010 : The Wicked Symphony, de Tobias Sammet's Avantasia
2009 : Revolve, de Danger Danger
2008 : The Scarecrow, de Tobias Sammet's Avantasia
2007 : Gambling With The Devil, de Helloween
2006 : Bat Out Of Hell III - The Monster Is Loose, de Meat Loaf/I'm Not Dead, de Pink
2005 : Lipservice, de GottHard
2004 : /
2003 : Rabbit Don't Come Easy, de Helloween
2002 : X, de Def Leppard/Once More With Feeling, de Joss Whedon & Buffy Cast
2001 : No World Order, de Gamma Ray]
Meilleure couv' de Rock Hard : pour l'événement : n°72, Michael Weikath et Kai Hansen enfin réunis ; pour la plus belle photo officielle : n°86, Mötley Crüe ; pour la plus belle photo originale : n°3, Gamma Ray.
Pire couv' Rock Hard : n°73, parce que une couv' Avantasia méritait une plus belle photo.
Qui j'aimerais voir en couv' Rock Hard et qui n'y a jamais figuré : Savatage
Héros : Winslow Leach, Rocky Balboa, "Harmonica", Sam Beckett, Darth Vader
Héros musicaux : Tobias Sammet, Jon Bon Jovi, Jean-Jacques Goldman
Pire concert de tous les temps : Helloween (tournée Rabbit) en première partie d'Iron Maiden (tournée Dance Of Death), parce que les deux groupes jouaient le même soir à Paris sans tourner ensemble, qu'ils ont sensiblement le même public et que Helloween n'avait aucune chance face au géant de Fer. Résultat : que des morceaux période Kiske chantés par Deris.
Plus chouette split : Masterplan et Jorn Lande : comme ça, Jorn Coeur de Lion a le temps de chanter sur la moitié des titres de The Scarecrow et The Wicked Symphony/Angel Of Babylon, et de toute façon, il revient dans Masterplan en 2010 !
Il me manque : Criss Oliva, Ingo Schwichtenberg, Michael Kiske
Le groupe que j'inviterais à mon mariage : Avantasia au complet, et Michael Kiske serait là à la fin ; Savatage le vrai (Jon Oliva + Chris Caffery + Steve Wacholz + Johnny Lee Middleton + Zak Stevens - Al Pitrelli qui resterait chez lui), et ils pleureraient tous à la fin ; Helloween le vrai (Michi + Weiki + Kai + Markus + Uli pour remplacer Ingo), et ils se foutraient tous sur la gueule à la fin
Chanson pour mes funérailles : "Another Day" de Dream Theater
Disque qui résume le mieux Rock Hard : Use Your Illusion, un peu de bric, un peu de broc, beaucoup de passion, et des sales gosses qui réalisent leur rêve
Meilleurs souvenirs d'interviews lues : n'importe laquelle avec Tobi ; Weikath et Hansen qui se déclarent leur respect et leur manque l'un de l'autre
Pires souvenirs d'interviews lues : Kotipelto et Michael qui crachent sur Tolkki (refaites donc un Episode sans lui et on verra) ; Paul DiAnno qui éructe sa haine de Steve Harris (Paul, c'était il y a trente ans)
lundi 19 avril 2010
LISTE D'ATTENTE POUR L'ALBUM A EMPORTER SUR UNE ILE DÉSERTE
Je fais donc partie des heureux et chanceux qui savent quel disque emporter sur une île déserte (et je sais aussi quel film emporter ; il ne me manque que le livre) : encore et toujours The Wicked Symphony par Tobias Sammet's AVANTASIA.
Mais avant que cet album ne fasse taire les querelles, quelques disques se disputaient autrefois cette place :
1. SAVATAGE : Streets A Rock Opera
C'est l'apogée de la collaboration entre le producteur/auteur Paul O'Neill et les frères musiciens/compositeurs Oliva. Porté par les multiples voix du majesteux Jon et illuminé par la guitare enchantée de Criss, Streets est un immense album de metal, profond et touchant.
Mais avant que cet album ne fasse taire les querelles, quelques disques se disputaient autrefois cette place :
1. SAVATAGE : Streets A Rock Opera
C'est l'apogée de la collaboration entre le producteur/auteur Paul O'Neill et les frères musiciens/compositeurs Oliva. Porté par les multiples voix du majesteux Jon et illuminé par la guitare enchantée de Criss, Streets est un immense album de metal, profond et touchant.
2. THE WHO : Tommy
Pierre philosophale d'un rock ambitieux, carré et sophistiqué, Tommy est le chef d'oeuvre d'un groupe au coeur de la tourmente de son génie et de sa folie.
Pierre philosophale d'un rock ambitieux, carré et sophistiqué, Tommy est le chef d'oeuvre d'un groupe au coeur de la tourmente de son génie et de sa folie.
3. BON JOVI : New Jersey
Moins sucré et moins "sales gosses" que Slippery When Wet, New Jersey revendique ouvertement l'héritage de Bruce Springsteen ("Blood On Blood", "Stick To Your Guns") et livre des titres rock parfaitement maîtrisés par une paire Jon Bon Jovi/Richie Sambora au sommet de son amitié commerciale ("Born To Be My Baby", "Wild Is The Wind")
4. JEAN-JACQUES GOLDMAN : Entre gris clair et gris foncé
Sur la face A, un premier album parfait, suite logique du déjà très réussi Non homologué ; les plus belles compositions de Goldman sont là : "Tout petit monde", "Là-bas", "C'est ta chance" et l'inoubliable "Puisque tu pars". Mais le songwriter n'en reste pas là : il livre en face B un deuxième album, plus intime, plus nonchalant, plus acoustique, qui annonce le crépusculaire En passant.
Sur la face A, un premier album parfait, suite logique du déjà très réussi Non homologué ; les plus belles compositions de Goldman sont là : "Tout petit monde", "Là-bas", "C'est ta chance" et l'inoubliable "Puisque tu pars". Mais le songwriter n'en reste pas là : il livre en face B un deuxième album, plus intime, plus nonchalant, plus acoustique, qui annonce le crépusculaire En passant.
5. DEF LEPPARD : Adrenalize
La mort de Steve Clark a fait tomber sur les compositions et l'enregistrement d'Adrenalize un crépuscule inattendu dans la musique du Léopard Sourd. Après la lumineuse sophistication de Hysteria, Adrenalize cherche à surmonter le deuil et vêt chaque titre, des plus bondissants ("Let's Get Rocked", "Make Love Like A Man") aux plus déchirants ("White Lightning", "Tonight") d'une douce tristesse résignée.
6. PINK : I'm Not Dead
A l'exception de "Stupid Girls", premier single trop calibré pop-party, I'm Not Dead est une collection de perles d'un rock à la fois sauvage et mélancolique, à l'image de leur auteur/interprète farouche et fragile.
A suivre
mardi 13 avril 2010
AVANTASIA : The Wicked Symphony Cast
as the sheltering and healing aspect of fury
as a glorious possible future of the scarecrow
lundi 12 avril 2010
AVANTASIA : The Wicked Symphony/première écoute
Alors il faudrait peut-être laisser s'estomper l'exaltation de la première fois (mais j'en doute, la deuxième et la troisième m'ayant pareillement fait éclater les oreilles et le coeur), mais à première écoute, c'est bien lui : The Wicked Symphony est l'album de ma vie. Celui à emporter sur une île déserte, Fabrice.
J'ai cherché cette perfection sur les disques de Savatage (Streets, pour les paroles de Paul O'Neill, la Charvel de Criss Oliva, le piano et la voix de Jon Oliva, puis sur Handful Of Rain, pour les chants en canon de Zak Stevens et la guitare tronçonneuse d'Alex Skolnik), cru un moment la débusquer sur les rock operas de Trans Siberian Orchestra (pour les multiples vocalistes), failli mettre un terme à ma quête avec Helloween (The Dark Ride pour le speed metal mélodique sombre et inspiré) et/ou Gamma Ray (Land Of The Free pour le concept-album et les pistes qui s'enchaînent sans pause), été convaincu de l'avoir enfin trouvée sur The Scarecrow.
Jusqu'à ce Wicked Symphony.
L'album de ma vie.
Sur un prochain post : la liste des albums qui ne seront pas emportés sur l'île déserte, à cause de lui.
J'ai cherché cette perfection sur les disques de Savatage (Streets, pour les paroles de Paul O'Neill, la Charvel de Criss Oliva, le piano et la voix de Jon Oliva, puis sur Handful Of Rain, pour les chants en canon de Zak Stevens et la guitare tronçonneuse d'Alex Skolnik), cru un moment la débusquer sur les rock operas de Trans Siberian Orchestra (pour les multiples vocalistes), failli mettre un terme à ma quête avec Helloween (The Dark Ride pour le speed metal mélodique sombre et inspiré) et/ou Gamma Ray (Land Of The Free pour le concept-album et les pistes qui s'enchaînent sans pause), été convaincu de l'avoir enfin trouvée sur The Scarecrow.
Jusqu'à ce Wicked Symphony.
L'album de ma vie.
Sur un prochain post : la liste des albums qui ne seront pas emportés sur l'île déserte, à cause de lui.
dimanche 11 avril 2010
AVANTASIA : The Wicked Symphony/Angel Of Babylon (The Scarecrow : Part 2 & 3)
Il est arrivé ! Commandé sur Amazon un mois avant la sortie (je ne fais jamais ça, c'est dire que je l'attendais), compte à rebours mental toutes les douze heures (limite : je faisais un trait chaque soir sur la tête du lit), retardé à la Poste par ce stupide lundi de Pâques, ma Deluxe BoxSet AVANTASIA The Wicked Symphony/Angel Of Babylon est enfin là : 120 minutes de musique, des guest stars dont je n'aurais pas osé rêver sur un même album (Jon Oliva et Michael Kiske, mes deux meilleurs chanteurs de cet univers et des autres, sont là tous les deux, ensemble pour la première fois de l'histoire de cet univers et des autres (sauf sur l'album imaginaire de mon groupe imaginaire (dont tu es lead guitariste, Yves-Marie, au fait ; mais je t'en parlerai dimanche prochain))), et une impatience telle que je ne l'ai sorti de son carton Amazon que trente-six heures après l'avoir reçu, pour permettre à mon rythme cardiaque de s'apaiser.
Bref, The Wicked Symphony/Angel Of Babylon est mien, et, promis, je l'écoute dès que mon coeur pourra le supporter...
samedi 10 avril 2010
AVANTASIA : The Scarecrow
Tobias Sammet's
AvantasiA
The Scarecrow
Produced by
Tobias Sammet and Sascha Paeth
All music composed and lyrics written by
Tobias Sammet
AVANTASIA : The Scarecrow Cast
R o y K H A N
as a psychiatrist
J o r n L A N D E
as a cynic kind of Mephistopheles
A m a n d a S O M E R V I L L E
as the unrequited love
B o b C A T L E Y
as the good spirit inside
M i c h a e l K I S K E
as the mentor
A l i c e C O O P E R
as an eerie redemption-tycoon
O l i v e r H A R T M A N N
as fornication
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