dimanche 17 mai 2009

MANOWAR : tonnerre et tempête

Finalement, la musique de MANOWAR dans mes oreilles de 2009 est plus proche du power metal de SAVATAGE que de l'assourdissant tonnerre de basse et de batterie qui m'était resté en mémoire et dont je devais m'écarter pour toujours. L'analogie des pochettes aurait d'ailleurs dû me mettre la puce à l'oreille d'avant 2009 :




Si Kings Of Metal s'est finalement avéré assez décevant, The Triumph Of Steel est une révélation : la production est titanesque, les morceaux sont épiques et "Achilles" est une splendeur. Toute la musique de MANOWAR est là : une ouverture instrumentale sauvage ("Prelude"), une rythmique classique martelée sans relâche ("Hector Storms The Wall"), un interlude méodramatique ("The Death Of Patroclus"), une marche funèbre électrique ("Funeral March"), un déluge de batterie solo ("Armor Of The Gods"), une frissonnante complainte ("Hector's Final Hour"), une tempête de guitares frénétiques ("Death Hector's Reward"), la basse ensorcelée de Joey DeMaio ("The Desecration Of Hector's Body"), un final épique et flamboyant ("The Glory Of Achilles").

Mais la plus grande qualité de la musique de MANOWAR est aussi son plus grand défaut : la conviction avec laquelle les Musclés du Metal assènent leurs riffs finit par devenir un peu ridicule...
(À suivre)

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