Passée cette (petite) déception, on embarque pour un voyage aussi dingue que le précédent. "Anywhere In The Galaxy" donne le ton, et déballe tout l'arsenal du groupe, chargé à bloc : mélodies, chœurs, ruptures de rythme, passages instrumentaux, solos, tout est grandiose ! Et ça ne s'arrête pas, les morceaux s'enchaînent, tous inspirés et puissants, refrains conquérants et mélodies véloces. Après une pause plus heavy ("Short As Hell"), au chant plus sombre, déboule la reprise du "It's A Sin", des Pet Shop Boys, pas du tout incongrue et parfaitement à sa place, un grand moment de l'album. Ça repart de plus belle, avec un hymne à la gloire du Metal ("Heavy Metal Universe") et deux titres épiques signés Henjo Richter ("Wings Of Destiny") et Dirk Schlächter ("Hand Of Fate"), plus fantasy que science-fiction, mais bien intégrés à l'ensemble. Pas de ballade ici, mais une longue pièce de fin, comme un écho au titre d'ouverture, résonnant dans l'infini de l'espace, plainte furibarde et sublime contre un monde en déréliction.
vendredi 8 août 2025
GAMMA RAY DISCOGRAPHY (6) - Powerplant (1999)
Ça commence mal avec cette pochette ratée, pourtant signée Derek "Eddie & Iron Maiden" Riggs, qui a manqué son passage à la création numérique : là où ses pochettes à la peinture étaient mythiques, ses œuvres 3D sont pataudes et immédiatement démodées (il ratera de la même façon le Dance Of Death d'Iron Maiden, en 2003). Dommage, parce que ce concept de cité du futur sous le joug d'un Fangface géant était bien trouvé, et continuait le diptyque "spatial" de Gamma Ray (commencé avec l'album précédent Somewhere Out In Space), avec sa mythologie inspirée de Ray Bradbury et d'Isaac Asimov, adaptant notamment le mythe des Martiens déifiés et créateurs des pyramides égyptiennes.
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