Une pochette magnifique, entre ténèbres et lumière (avec la mascotte Fangface, enfin de retour, et le yin/yang), une thématique limpide (le combat entre Bien et Mal pour la liberté de l'humanité, qui rappelle les Keeper Of The Seven Keys), des morceaux d'une richesse sidérante, de la longue pièce d'ouverture ("Rebellion In Dreamland") aux interludes instrumentaux, parfois enchaînés avec les deux chansons qui l'entourent ("Land Of The Free"/"The Saviour"/"Abyss Of The Void"), des ambiances variées (le speed metal furieux de la doublette "Man On A Mission"/"Fairytale", le rock n' roll de "Time To Break Free, la power-ballad "Farewell") aux paroles poétiques comme jamais.
Et la magie est tellement inépuisable, débordante des doigts de Kai Hansen, que Gamma Ray ajoutera, en complément à ce monument du heavy metal, un maxi-CD, indispensable et enchanté, Silent Miracles, collection de ballades ("Farewell", "A While In Dreamland") et de réinterprétations de ses propres classiques ("The Silence", du premier album, et "Miracle", aux paroles et mélodies tirées de "Man On A Mission", en mode power-ballad).
Le groupe donnera également une suite à l'album en 1997, confirmant le statut fondateur et inoubliable de ce classique.
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