Trésor oublié du Melodic Rock, ce deuxième (et dernier) album du six-cordiste bodybuildé, co-écrit et produit par le démiurge Desmond Child, a été éclipsé par Trash, son grand frère (cf. plus bas), le chef d'oeuvre Melodic Rock d'Alice Cooper (le malin Alice a un chef d'oeuvre dans tous les genres musicaux ;)
Même si tous les autres titres de l'album auraient eu leur place ici, je choisis "It's Only Over For You", parce que l'accord qui l'ouvre est EXACTEMENT le même que celui de "Wastelands" d'Avantasia (et aussi "Fighter" sur le même album de Kane Roberts ;)
Dès son deuxième album, Tesla réussit un coup de maître : la ballade "Love Song" cristallise le meilleur du groupe, à la manière du "Stairway To Heaven" de Led Zeppelin, dont elle reprend la structure de montée en puissance.
Bonfire s'est entouré des fines gâchettes du genre (Desmond Child, Lance Bulen & Kelly Keeling, Jack Ponti, Marc Ribler) pour dégainer "Point Blank", dont le single "Hard On Me" est la meilleure cartouche.
Ecrite en quinze minutes par Desmond Child sous les yeux d'un Steven Tyler qui n'en est toujours pas revenu, "Angel" est la meilleure ballade d'Aerosmith, n'en déplaise aux fans du vintage "Dream On", du bluesy "What It Takes" ou du célébrissime "Cryin'".
Le méga-hit de l'album Trash, qui en fait la collection. Co-écrit par Joan Jett et Desmond Child (toujours lui!)
Le ronronnement félin de Joe Elliott, les lames de la guitare désormais orpheline de Phil Collen, les chœurs, deux claquements de batterie, et c'est parti pour le meilleur (et le plus accessible) morceau de Def Leppard, comme un rugissement de joyeux défi à cette putain de mort qui venait d'emporter Steve Clark.
L'authentique des authentiques de ce Top Ten ! Blaze Of Glory est sans conteste mon premier (et donc plus ancien) disque de hard rock. Et ce "Bang A Drum" est toujours aussi inventif et réussi.
Ni ballade, ni "rocker", "Givin' Yourself Away" est un morceau unique du genre, que seul saura égaler le "Cry no More" du futur ex-Ratt Stephen Pearcy. Co-écrit par... Desmond Child, bien sûr !
Ce premier album éponyme de D2 est peut-être le modèle du genre, tout y est parfait, des compos à la production, de la gouaille de Ted Poley aux paroles bas-du-slip.
C'est l'énergie de "Rock America" que je retiens, mais n'importe quelle autre, ou presque, aurait fait le boulot.
Toujours aussi explosive trente ans après, "The Final Countdown" et son clavier conquérant, emportent tout sur leur passage, y compris le public bigarré du HellFest, qui l'ont tous gueulé à pleins poumons, à un moment ou à un autre. Et vous ?
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