dimanche 13 avril 2025

JOUR 12 : DOUBLE FEATURE

DOUBLE FEATURE : CHARLES BRONSON

MITRAILLETTE KELLY, de Roger CORMAN (1958)

Le premier premier rôle pour Charles Bronson, et le seul avant une série de seconds rôles mémorables — Bernardo O’Reilly, mon mercenaire préféré, Joseph Wladislaw, mon salopard préféré, Danny Welinski, mon grand évadé préféré. Dans MITRAILLETTE KELLY, il a déjà cette gueule et ce charisme phénoménaux, mais il ne sait pas encore en jouer, car il y est un gangster veule, pleutre, colérique, déloyal et brutal. On a surtout envie de le voir se faire arrêter et/ou descendre, ce qui n'arrivera même pas, puisqu'il préférera se rendre à la police après le règlement de comptes entre complices, qu'il a lâchement initié et dont il s'est seul sorti vivant. Bon, mais c'est quand même un premier rôle, non ? On en connaît un autre, qui a d'abord cru devoir jouer les traîtres et les fourbes, avant de réaliser son potentiel de héros : Humphrey Bogart.

LA CITÉ DE LA VIOLENCE, de Sergio SOLLIMA (1970)

Depuis IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L'OUEST (1968) — pas encore premier rôle, il apparaît en
quatrième position sur l'affiche — et ADIEU L'AMI (1968) — où il partage l'affiche à égalité avec un Delon réticent et jaloux —, tout le monde a enfin compris le potentiel de star de Charles Bronson (en Europe, en tout cas). Il explose en héros d'action (rôle qu'il ne quittera plus vraiment par la suite) dans LA CITÉ DE LA VIOLENCE, beau, mutique et féroce comme un puma, tueur à gages insaisissable et amoureux possédé. Le film alterne avec bonheur les séquences musclées (poursuite en voiture ou en courant) et les minutieux assassinats (installation, préparation, tir au fusil à lunette), les palabres entre complices/rivaux (avec le dangereux Telly Savalas, notamment, lui aussi un des DOUZE SALOPARDS) et les scènes d'amour avec la belle Jill Ireland, sa partenaire à l'écran pour la prochaine décennie, et déjà son épouse à la ville et pour le reste de leur vie. 



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