Back from New York avec dans la poche ce Mechanical Resonance, dégoté chez le meilleur disquaire de Bleecker Street. Je le connaissais déjà (le disque, pas le Record Store), mais c'était l'occasion de l'acheter. Et de devenir aussitôt l'album de la semaine du retour (c'est Streets de Savatage qui aura eu l'honneur d'être l'album du voyage : comment arpenter les rues de NYC sans chanter "Streets", comment découvrir la Cathédrale sans chanter "St Patrick's", comment esquiver les (désormais très rares) dealers sans chanter "Jesus Saves", comment donner un dollar aux homeless sans chanter "New York City Don't Mean Nothing", comment voir les tours jumelles fantômes sans chanter "Believe" ?)
Mais revenons à Tesla (quel fantastique nom de groupe, au passage !)
Qui aurait cru que ces cinq kids de Sacramento (moyenne d'âge vingt ans) balanceraient un premier album pareil, aussi personnel et maîtrisé ? D'accord, merci à la prod au carré de la paire Thompson/Barbiero (pas une ride depuis 1986, tout le monde ne peut pas en dire autant), merci aussi à Tom Zutaut (découvreur de talents chevronné, Dokken et Mötley Crüe à son tableau de chasse), qui accepta de les signer à condition qu'ils arrêtent d'essayer d'écrire des hit singles et qu'ils commencent à jouer avec leur tripes. Et les cinq Tesla ont eu raison de l'écouter, et merci à eux de l'avoir fait !
Hard rock chaloupé et blues rock hargneux, la musique de Tesla, tout en feeling rugueux et mélodies fougueuses, n'est pas sans ressembler à celle d'Aerosmith, sans le cirque de Steven Tyler et les tubes de Desmond Child. Du plus heavy ("Love Me", "Cover Queen") au plus bluesy ("Gettin' Better", "We're No Good Together"), en passant par la lonesome cow-boy song rageuse ("Modern Day Cowboy", qui rappelle le "Wanted Dead Or Alive" de BJ) et le pur rock sombre et mélancolique ("Changes"), les Tesla maîtrisent leur affaire comme des vieux briscards qui n'ont plus rien à apprendre. Pas mal pour un premier album, non ?
Et Telsa ne s'arrêtera pas là, puisque sortira en 1989 le formidable The Great Radio Controversy, avec le chef d'oeuvre "Love Song", qui deviendra, sans calcul et avec les tripes, un hit single bien mérité.
Mais ce Mechanical Resonance, coup d'essai et coup de maître, restera pour moi leur album-référence, un peu comme le premier album éponyme de Skid Row. Tiens, c'est l'autre disque que j'ai acheté au Bleecker Street Record Store à New York ;)
Hard rock chaloupé et blues rock hargneux, la musique de Tesla, tout en feeling rugueux et mélodies fougueuses, n'est pas sans ressembler à celle d'Aerosmith, sans le cirque de Steven Tyler et les tubes de Desmond Child. Du plus heavy ("Love Me", "Cover Queen") au plus bluesy ("Gettin' Better", "We're No Good Together"), en passant par la lonesome cow-boy song rageuse ("Modern Day Cowboy", qui rappelle le "Wanted Dead Or Alive" de BJ) et le pur rock sombre et mélancolique ("Changes"), les Tesla maîtrisent leur affaire comme des vieux briscards qui n'ont plus rien à apprendre. Pas mal pour un premier album, non ?
Et Telsa ne s'arrêtera pas là, puisque sortira en 1989 le formidable The Great Radio Controversy, avec le chef d'oeuvre "Love Song", qui deviendra, sans calcul et avec les tripes, un hit single bien mérité.
Mais ce Mechanical Resonance, coup d'essai et coup de maître, restera pour moi leur album-référence, un peu comme le premier album éponyme de Skid Row. Tiens, c'est l'autre disque que j'ai acheté au Bleecker Street Record Store à New York ;)
merde - t'avais pas le premiers des Skids ???
RépondreSupprimerRemarque ... Je n'ai pas Slippery en CD ... C'est dans ma liste :-) et si je le choppe au Hellfest, je pourrai le supprimer ;-)
ca y est, j'ai rangé mes CD (une partie du moins) et en fait je l'ai Slippery ! (me disais aussi ...)
RépondreSupprimerAlors, ces CD dans le bureau, ça rend comment ?
SupprimerDonc non, je n'avais pas le premier Skid Row, mais c'était quand même un des derniers absents. Ah si, il me manque Pyromania encore (mais je l'ai téléchargé).