samedi 16 mai 2009

MANOWAR : il était une fois

Quand j'étais lycéen et que les portes du monde de la musique s'ouvraient à moi (ou plus exactement, qu'Yves-Marie m'ouvrait les portes de son monde de la musique), j'éprouvais pour MANOWAR fascination et méfiance. En effet, Yves-Marie présentait MANOWAR comme un groupe résolument brutal, trop brutal pour mon petit univers fragile, peuplé alors en tout et pour tout d'un jeune Italo-Américain tatoué d'un logo de Superman. Mais les pochettes des disques de MANOWAR, inspirées de l'imagerie la plus virilisée de la mythologie nordique,


trouvaient faveur dans les yeux de fan (toujours pas repenti à ce jour) d'Arnold Schwarzenegger (je l'écris de mémoire, c'est dire).




Et j'étais particulièrement fasciné par l'ouverture de Triumph Of Steel, que la quatrième de pochette annonçait comme un morceau long de 28 minutes mettant en musique l'affrontement mortel entre Achille et Hector, en huit parties : "Achilles, Agony And Ecstasy In Eight Parts".

Mais l'écoute audacieuse, quoiqu'approuvée par Yves-Marie Miyagi, de Kings Of Metal confirma la décourageante robustesse musicale annoncée...

Quinze ans plus tard, et bien que mon petit univers fragile se fût considérablement endurci - un rouquin grimaçant, des citrouilles furieuses et un nabot génial en ont fissuré les limites-, le précepte de mon maître demeurait inattaquable : MANOWAR, trop brutal.

Mais MANOWAR est cet été à l'affiche de la HellFest et la curiosité (et le prix des billets à la journée!) a été la plus forte...

(À suivre)

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