dimanche 14 septembre 2025

HELLOWEEN - Giants And Monsters

Après lecture du livret, une (première ?) petite déception par rapport à l'album précédent Helloween : pas de très longue pièce à la "Skyfall" (mais quand même trois morceaux de quelque huit minutes), et seulement deux titres écrits par mon compositeur préféré Michael Weikath (qui signait les trois meilleurs titres de Helloween : la phénoménale ouverture "Out For The Glory", puis les excellents "Down In The Dumps" et "Robot King"). Heureusement, Kai Hansen a cette fois écrit trois chansons (dont "Majestic", qui reprend à l'identique un titre de Gamma Ray : clin d'œil, reste d'individualisme ou auto-plagiat ? Attendons la première écoute.)

À la première écoute, donc, une deuxième déception : rien n'est aussi exaltant que les quatre titres cités plus haut, mais tout est quand même très bon, peut-être même meilleur que le reste de Helloween. Andi Deris, habitué à la surproduction et à la répétition, s'avère ici plutôt intéressant (même si on n'échappe pas cette fois-ci à sa ballade ennuyeuse ("Into The Sun")), mais Michael Weikath livre le minimum syndical (deux titres (très bons, d'accord) d'à peine 4 minutes !) ; Markus Grosskopf n'a pas l'honneur de la tracklist officielle (le très bon "Indestructible" sur Helloween) mais la consolation (méritée) du bonus-track ("Out Of Control") ; Kai Hansen place clairement du (très bon) Gamma Ray ("We Can Be Gods", et donc "Majestic", c'est la deuxième explication la bonne, pour moi), mais surtout, excellente surprise, Sasha Gerstner, toujours un peu modeste et en retrait (au point qu'il avait peur de se faire virer quand Kai Hansen est revenu), signe deux des meilleurs morceaux du disque (notamment le formidable et épique "Universe (Gravity For Hearts)") et s'avère inspiré et talentueux, et, en plus, beau gosse, stylé de la coiffure à la guitare : la Citrouille ultime?



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