Qui l'aurait cru ? Quinze ans après, je tombe à nouveau sous le charme du Trans
Siberian Orchestra et son mélange unique et étrange de power
metal symphonique, de chants de Noël et de musique classique ;
une sorte de Savatage de Noël, avec tout ce que ça implique de
promesse de merveilleux et de risque du ridicule.
Et pour être tout à
fait honnête, les deux sont bel et bien là.
Selon la météo du
cœur, on trouvera tantôt magique tantôt indigeste les reprises
métalliques de Beethoven, Tchaïkovski, Mozart ou Bach, les
compositions piano/metal des compères (Noël) Jon Oliva et Paul
O'Neill, les voix profondément bluesy des grands
chanteurs à la croix de métal, les arrangements épiques et
bombastiques, les Les Paul sur queue-de-pie/cheveux longs des
métalleux de luxe, les histoires catho-poétiques des livrets.
Et pourtant, quinze
ans après, sans véritable raison, la magie opère à nouveau.
The Lost
Christmas Eve est le seul album de Noël du TSO que je ne
connaissais pas vraiment. Et c'est incontestablement le meilleur.
Construit sur la
même trame musicale et synoptique que les deux précédents (Dieu
envoie son plus jeune ange sur Terre avec une mission pendant la nuit
de Noël), The Lost Christmas Eve a
cependant quelque chose de plus : un héritage
enfin mérité, celui de
Savatage, l’œuvre
maîtresse de ses pères fondateurs, là où les références
antérieures
n'apportaient
que des nostalgiques « Si
seulement Savatage existait encore pour jouer ce morceau... ».
La pochette, d'abord, reprend le
visuel de la Charvel
entrelacée de roses épineuses qui ornait l'intérieur du livret de
Streets : a Rock Opera
et qui illustre tous les best of
de Savatage. Et surtout, la
nouvelle version de « Back To A Reason », qui ne tenait
pas ses promesses sur Poets And Madmen
(pourtant chantée par le
Mountain King Jon Oliva),
mais qui trouve ici toute sa
splendeur et devient l'égal du chef d’œuvre « Believe ».
La
même « Believe » qu'on retrouvera sur Nightcastle,
l'album suivant du TSO, annonçant peut-être
le déjà mythique concert
Savatage/TSO du Wacken 2016.
Et
si c'était finalement ça, la raison pour que la magie opère à nouveau ?
Wacken 2015 ! Je suppose que tu regrettes encore plus que moi que la vidéo Arte soit très courte par rapport aux concerts.
RépondreSupprimerC'était pas si mal, je l'ai regardée avec plaisir, mais seulement en attendant le DVD !
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