On peut lui reprocher de n'avoir jamais interprété que son propre rôle, celui de l'homme bougon, coriace et solide qu'il semblait être dans la vraie vie, on peut lui tenir rigueur de ses infâmes prises de position radicales et conservatrices, participant avec enthousiasme à la chasse aux communistes et clamant la justesse quasi divine de l'intervention américaine au Nord-VietNam. On a raison.
Mais qu'il personnifie la rage et la colère dans la Prisonnière du désert, l'héroïsme déchu dans L'homme qui tua Liberty Valance, l'humanisme sacrifié dans Le massacre de Fort-Apache, la douleur et la résignation dans Le dernier des géants, John Wayne, s'il joue toujours John Wayne, en exprime monumentalement toutes les émotions.
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