mercredi 7 novembre 2012

HIGHLANDER - LA SERIE

Attention, SPOILER : la série Highlander a pris un sacré coup de vieux.
Des méchants de pacotille ("Ahaha, car c'est moi qui ai tué ta femme il y a cent soixante douze ans!") aux scénarios téléphonés ("Tu n'as pas combattu depuis trop longtemps, laisse-moi y aller à ta place" - alors que notre héros est évidemment bien plus fort), des effets spéciaux bon marché (les pneus et les phares de la même voiture qui explosent trois fois pendant le quickening) aux jeux d'acteurs encore un peu guindés (Stan Kirsch, dont un bonus DVD montre le bout d'essai, comme pour se défendre d'avoir mal choisi), rien ne tient vraiment la distance et fait plutôt ressembler Highlander à un Dr Quinn, femme-médecin avec des épées.
Mais alors, d'ou vient ce délicieux charme désuet qui s'en dégage ?
Des combats au sabre joliment chorégraphiés (et exécutés avec habilité et crédibilité par les acteurs eux-mêmes) ? Des chansons de Queen, très datées mais à l'émotion étrangement intacte ? Des très jolis seins d'Alexandra Vandernoot, que la co-production française ne dissimule pas sous la douche ? Du personnage très Sam Beckett de Duncan MacLeod, demi-dieu maudit à qui Adrian Paul prête son charme à la Gene Kelly ?
Oui, un peu de tout ça ; mais surtout, de toutes les promesses que la série saura tenir en allant intelligemment et courageusement jusqu'au bout d'un concept sans originalité : l'immortalité.

Voir aussi : Hulk - la série.

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