samedi 5 novembre 2011

L'ALBUM DE LA SEMAINE (10) : "Psycho City" - GREAT WHITE

Regardons les choses en face, ce Psycho City n'est qu'un écrin de classique et honnête facture pour un joyau inestimable : "Love Is A Lie".
Fabuleuse pépite de rock ballad, plutôt bien entourée, de vrais morceaux de bravoure blues and gold ("Maybe Someday", "Old Rose Motel") en rocks classiques et accrocheurs ("Step On You", "Doctor Me"), "Love Is A Lie" balaie pourtant les autres morceaux d'une bourrasque de mélancolie brûlante.
Oubliez tout le reste, Great White touche ici au sublime.

mardi 25 octobre 2011

L'ALBUM DE LA SEMAINE (9) : "At The Edge Of Time" - BLIND GUARDIAN

Que serait Blind Guardian sans la voix si extraordinairement caractéristique de Hansi Kürsch ? Rien moins qu'un magistral groupe de power metal aux morceaux ultra sophistiqués (oubliez le traditionnel couplet/refrain/couplet/refrain/solo/refrain) et aux orchestrations classiques et métalliques sidérantes de maîtrise et de puissance.
Mais avec Hansi Kürsch au micro, Blind Guardian devient le groupe de metal le plus original de sa génération. Qu'on aime ou pas, on ne peut pas passer à côté.

lundi 10 octobre 2011

L'ALBUM DE LA SEMAINE (8) : "Rocket Ride" - EDGUY

Tobias Sammet a toujours tracé une ligne musicale bien distincte entre son groupe Edguy et son projet plus personnel Avantasia : "Ce sont deux choses différentes. Si Avantasia traite de sujets assez "sérieux", Edguy aborde la musique avec davantage d'humour et de légèreté."
Si c'est vrai de la plupart des albums d'Edguy, ça l'est un peu moins de ce Rocket Ride.
A l'exception de la conclusion plus ouvertement rigolarde du disque ("Trinidad"/"Hair Force One"), le disque est empreint d'une gravité inhabituelle et, osons-le dire, bienvenue dans l'univers un peu simpliste d'Edguy. Il suffit d'écouter l’ouverture mélancolique du magnifique "Sacrifice" pour en prendre toute la mesure.
Rocket Ride : l'album pour fans d'Avantasia qui voudraient aimer mais qui n'aiment pas Edguy.

Bonus : un fond d'écran Edguy/Dollhouse :


lundi 8 août 2011

L'ALBUM DE LA SEMAINE (7) : "Hysteria" - DEF LEPPARD

On connaît les records : douze millions d'exemplaires vendus dont 450 000 en un seul jour (thanks to "Pour Some Sugar On Me"), sept singles sur douze morceaux, un handicap quasi insurmontable (le batteur Rick Allen perd son bras gauche avant l’enregistrement) élevé en extraordinaire atout musical (la batterie électronique qui obligea Def Leppard à inventer un nouveau son). Au-delà de la légende, qu'en reste-t-il vingt-cinq ans après ? Tout simplement une promesse tenue : Hysteria est un album prodigieux qui occupe pour toujours une place dans le cœur de celui qui l'a compris.


jeudi 14 avril 2011

L'ALBUM DE LA SEMAINE (6) : "Brave New World" - IRON MAIDEN

L'album du grand retour pour Iron Maiden : au même moment, l'ex-démissionnaire Bruce Dickinson reprend le micro et l'ex-première guitare Adrian Smith devient la troisième (!) guitare d'un groupe en pente douce. Ces deux ex-nouvelles pièces vont considérablement relancer l'inspiration de la bande, à nouveau au grand complet et même un peu plus.
Rien à jeter dans ce fabuleux Brave New World, du single explosif ("The Wicker Man") aux morceaux de bravoures épiques ("The Nomad", "Dream Of Mirrors"), des classiques bourre-pifs bien envoyés ("The Mercenary", "The Fallen Angel") aux étonnantes audaces ("Out Of The Silent Planet").
Mention spéciale au son inouï de Kevin Shirley qui collabore ici pour la première fois avec le groupe qui ne pourra désormais plus se passer de lui.
A noter, l'explosif "The Mercenary" explicitement dédié au Arnold "Dutch" Schwarzenegger de Predator : "Diablo comes again to make trophies out of men"/"Lose your skin lose your skull"/"Focus sharp in the night"/"Watch the jungle burning bright"

mardi 15 février 2011

L'ALBUM DE LA SEMAINE (5) : "Domino Effect" - GOTTHARD

Pour la bande originale de mon trajet en voiture au festival d'Angoulême 2011 (six heures de route, quand même), j'avais choisi tous mes albums de GottHard (sauf LipService que j'avais laissé dans l'autoradio de notre autre voiture, crétin que je suis) : G, Open, HomeRun, Human Zoo, D-Frosted et ce Domino Effect. Je les ai alors fait défiler un peu au hasard dans l'auto-radio, avec un plaisir toujours égal. Coup de chance pour les autres disques : je n'ai pas commencé par Domino Effect. Sinon, aucun n'aurait pu lui succéder, et c'est finalement trois heures de Domino Effect en boucle qui ont accompagné mon voyage.
Même si la seconde partie de l'album se fait plus mériter que la première, Domino Effect est parfait, sans fausse note, rock pur et dur, ballades frémissantes, et le charme et la voix de Steve Lee, encore et (pour) toujours.

En bonus, un fond d'écran (2300 x 1700) Donjon Potron-Minet/Meat Loaf :